Eros-ion

La douleur,

Le plaisir,

L'indécence…

Tu remues tes amples hanches d'octaves

Pour me chanter l'amour tranquille et à rebours

Un silence

Un decrescendo

Un souffle chaud et haletant

L'atmosphère ambiante se charge de phéromones

Condensation sur les vitres, sur le miroir lubrique

Les chairs convulsent gentiment sous l'action de quelques atomes amoureux

Fruit de la passion démoniaque

Ou du dragon aux écailles ammoniaques,

Échauffe les paumes, brûle les lèvres, embrase les esprits

Tu prétends perdre le contrôle,

Mais tu vois bien mes frêles efforts et comment jouer de ces faiblesses,

Souvent en sentant le moindre de mes muscles se relâcher par douce extase sous le creux – putain de spéos - que tes ongles laissent...

Ce devait être tout, ce n'était qu'un da capo sur notre partition nocturne,

Pour d'un commun accord, finir par se perdre l'un l'autre dans le plus tendre des chaos...