La porte d'Amsterdam
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– Sur le quai – Hanno a longtemps refusé de commencer. Il ne se pensait pas investi d'une quelconque mission. A ...
"J'ai toujours estimé la poésie comme un somptueux banquet, où chacun est le bienvenu, et n'y force l'on personne de manger d'une viande ou boire d'un vin, s'il n'est à son goût, qui le sera (possible) à celui d'un autre."
- Du Bellay, seconde préface de L'Olive
– Sur le quai – Hanno a longtemps refusé de commencer. Il ne se pensait pas investi d'une quelconque mission. A ...
Desfase.
Cristal de l'œil, mais est-ce bien moi ? Poupée-chiffon, papier buvard, Tissu charbon, gueille cauchemar, Etoffe de peine, draps dans le froid... D...
A ma 'uela.
Coucher la plume dans le quartier rouge. J'trempe dans l'encre, il faut qu'ça bouge : foule de produits. Le choix, que dalle. Juste les pavés à côt...
Aujourd'hui, on a renversé le vase, pour se noyer de ça. Le bouquet est tombé. Le chat a piétiné les pétales écrasés, sur le tapis du grand salon. ...
Rive gauche. Cadre topique. 19h53. Eté. Nous sommes près d'une église gothique. L'eau coule à proximité. Air, doux. Ciel, bleu. Bref. Sa montre m...
Paysage d'horizon, ou petit prince, je n'écris plus pour toi, puisque mon prisme se noie mieux désormais de rivage en rivage de couleurs...
Ce flanc droit caressé par les couches successives du nuancier aqueux, Je le pose, juste là, je le pose aussi pour ton plaisir et ta vue en faisan...
À l'instar de l'éclair qui transperce la toile céleste aux filles insomniaques, chacun de tes mots grondent et résonnent dans le tableau originel d...
À l'instar de l'éclair qui transperce la toile céleste aux filles insomniaques, le moindre de tes mots grondent et résonnent dans le tableau origin...
Sous le tilleul à l'automne, je me suis couchée Epistémophile du temps où les nymphes veillaient les égarés des pensées-chrysanthèmes. Sous le ti...
J'ai cru en la parole du monde.Je ne crois plus.J'ai aimé la matière.Je n'aime plus.tex...
Lorsque la fortune promène son automne au printemps, La suite gémit en un souffle impétueux qui suspend La danse fiévreuse des joyeuses aux pieds d...
Dans l'ombre du jardin, Les dalles dansantes Empourprent les douces statues de marbre, Et la jeune Vénus se cache, derrière l'arbre, Du brâme court...
A J.
Par-delà la fenêtre, des champs fous de bruyère forment un socle d'améthyste pour soutenir les préoccupations des nuées rosâtres et bleu pastel en ...
Petit prince, Aujourd'hui, j'ai du chagrin. Car, si tu es bien malade - ce que j'ai deviné, te savoir tenaillé entre tes deux consciences m'attrist...
Fantasia, terre de mes possibles où nagent des hippocampes de cristal brut où tissent des draps doux des arachnides de velours où rêvent les frigid...
Pendant que les arcs lunaires aux mœurs attendries nous font basculer dans le monde d'Eros et d'Orphée, Le voile safran de ta conscience se lèv...
Lorsque mes yeux t'ont goûtée la première fois, doux sucré de ta voix, les secrets de ton double masqué semblaient déjà connus des spectateurs...
Arrêt Malbec. 18 h 30. J'ai vu un homme qui passait dans la rue et qui lui ressemblait beaucoup. Il avait le même polo que lui... Arrêt Quincon...
Un mystère entier demeure depuis plusieurs années, Mystère caché et refoulé Dans une malle vieillement cirée, Malle engloutie et retombée Dans l'es...
A mes ami.e.s, dont la lumière chasse mes regrets.
Minuit sonne une fois encore, comme si cela lui tenait à cœur, le versant du cadran solaire. J'ai l'impression que les sages ne disent vrai, ne v...
J'ai la mort en dedans.Et tu n'y pourras rien changer.L'arbre bleu aux feuilles pourpres et veineuses a la croissance dans l'âme et des...
Un signal d'ébène ce matin a frappé mon œil.Je le voyais très nettement, loin, et flamboyant da...
Voyons, laisse-nous… Le temps que j'ose te faire les yeux doux en chantant devant ta porte, le temps que j'ose te faire la promesse bout-à-bout... ...
A une heure banale – Cher journal, Cadavres de bouteilles sur le comptoir,Je crois qu'il...
Homme, vainqueur, hérosDes chagrins carcérauxMa lueur, mon amour,</blockquo...
Artisan d'abord. Solaris jaune dans le ciel marin.
Je n'ai rien vu, aucune empreinte de la nuit, et même pas la trace de tes pas sur le sable noi...