Erotica 1

Pierre

Oh Domination quand tu nous tiens...

Notre première rencontre restera longtemps gravée dans ma mémoire. Nous nous étions croisés sur internet et à vrai dire nous avions très peu échangé. Je lui avais confié que j'aimerais faire une première expérience un peu originale, durant laquelle je me verrais bien obéir à une jeune femme et elle avait répondu que ça pourrait peut-être l'intéresser, avec un smiley qui m'avait déjà un petit peu troublé. Il est bien facile d'avouer ses fantasmes derrière un écran, mais lorsqu'on est en face de l'autre, c'est une autre histoire !

Aussi lorsque nous nous sommes retrouvés pour prendre un café en ville, je me sentais affreusement gêné. Heureusement, elle n'a pas abordé le sujet et nous avons parlé de tout et de rien, une discussion somme toute banale et bien innocente. Je pensais que nous en resterions là mais alors que nous allions nous quitter, elle m'a dit qu'elle aimerait bien voir mon appartement. J'ai un peu hésité et puis finalement je l'y ai accompagnée. Qu'avais-je à perdre ? Notre discussion m'avait rassuré et mis à l'aise.

Mais une fois chez moi, les choses ont rapidement changé de tournure. Elle m'a regardé bien en face et m'a dit :

- Alors comme ça tu souhaites faire une expérience un peu ‘particulière' ?

J'ai rougi et ai fini par balbutier : euh oui, j'y pense de temps en temps

- Tu veux qu'on fasse un essai maintenant ?

Un sentiment de panique m'envahit soudain, mais dans un élan de courage ou d'inconscience, j'ai répondu aussitôt avec un sourire : Pourquoi pas ?

- Alors dans ce cas, a-t-elle dit, avant de commencer, tu vas devoir accepter quelques règles. Si tu les acceptes, on jouera un peu, sinon on en reste là et je m'en vais.

- Euh.. oui ?

- Premièrement, tu me vouvoies et tu m'appelles Mademoiselle.

Deuxièmement, tu m'obéis au doigt et à l'œil. Si je ne suis pas pleinement satisfaite de ta conduite, tu seras puni.

Troisièmement, je me réserve le droit de te punir malgré tout, même si tu obéis bien.

Quatrièmement, quoi qu'il arrive, tu n'as en aucun cas le droit de jouir sans mon autorisation.

Voilà, maintenant, tu choisis d'accepter ou de refuser.

Un peu abasourdi devant tant d'assurance de sa part, j'ai fini par lui dire : Euh… OK je veux bien essayer - Donc tu acceptes ? demanda-t-elle avec un sourire

- Oui ! ai-je répondu dans un souffle

- Oui qui ?

- Oui Mademoiselle…

- Bien, alors pour commencer, déshabille-toi, là devant moi

Je me sentis horriblement gêné mais tel un robot qui n'obéissait plus à mes pensées, je me vis m'exécuter… J'enlevais tout sauf mon slip.

- Eh bien ? demanda-t-elle

- Euh.. le slip aussi ?

- Ça c'est une mauvaise question, répondit-elle sèchement.

Comprenant que j'avais désormais franchi le point de non retour, j'ôtais mon slip, découvrant une belle érection.

Elle se mit alors à m'observer en silence, sous toutes mes coutures, avec un demi sourire et une lueur coquine dans ses yeux.

- Maintenant, viens et montre-moi ta chambre

Je l'y emmenais et là elle m'ordonna de m'allonger sur le dos

- Tes deux mains repliées vers le haut, de chaque coté de la tête, paumes vers le ciel, les doigts bien écartés et plaqués contre le drap. Écarte tes jambes et maintenant ne bouge plus, ordonna-t-elle. Une fois dans la position demandée, elle se mit à m'observer longuement de nouveau, puis elle s'assit sur le bord du lit et commença à me caresser doucement le torse et le ventre, du bout des doigts en effleurant à peine ma peau. Ce traitement m'électrisa, mon corps réclamait davantage et je commençais à remuer un peu malgré moi. Elle arrêta aussitôt la caresse et me regarda durement :

- Qu'est ce que je viens de dire ?

- Que… que je ne dois pas bouger…Pardon Mademoiselle.

- Mouais, tu n'es pas très obéissant…Quand je te dis de ne pas bouger, cela signifie même pas le petit doigt, c'est compris ?

- Oui ! Oui Mademoiselle.

- Bien, alors reprenons…

Elle reprit en effet sa caresse, toujours du bout des doigts, sur mon ventre, mes hanches, mes cuisses, mais elle évitait soigneusement mon sexe qui devenait de plus en plus dur, douloureusement tendu, appelant silencieusement une caresse qui ne venait pas. Cependant, je décidai de m'appliquer à obéir et me concentrai pour ne pas faire le moindre mouvement. Les caresses étaient délicieuses et me faisaient perdre la tête. Et cette interdiction de bouger… Je commençais bientôt à gémir, espérant, espérant une caresse plus appuyée et surtout qu'elle touche ce sexe qui n'en pouvait plus d'être ignoré, mais elle continua son petit manège pendant un temps qui me sembla infini. Je teins bon et restai immobile, mais cela me demandait des efforts surhumains. Ses doigts se rapprochaient chaque fois davantage de ma queue, effleurant les poils, s'éloignant, revenant à nouveau encore un peu plus près… Cette délicieuse torture me rendait fou !

- Tu n'as pas été très sage tout à l'heure, me dit-elle, songeuse, tout en continuant l'impitoyable ballet de ses doigts sur mon corps. Ne pas avoir compris que tu devais enlever ton slip, ce n'était pas très malin…Pour la peine, je vais prolonger un peu ton attente. Lève toi et suis-moi. Et ne t'avise pas de te toucher, ton sexe m'appartient, désormais, et je t'interdis de le toucher.

Dépité par tant de fermeté, mais au fond délicieusement troublé par un étrange mélange de crainte et de désir, je la suivis dans mon salon où je la vis se dévêtir lentement devant moi. Elle ne garda sur elle qu'un joli petit string noir, puis s'assis confortablement dans un fauteuil, les jambes à l'horizontale, ses pieds reposant sur une chaise qu'elle avait placée en face d'elle.

- Mets-toi à genoux et montre-moi ce que tu sais faire avec ta bouche et ta langue, ordonna-t-elle

- A genoux ? Oui mademoiselle, mais où… comment… ? balbutiais-je

Pour toute réponse, elle jeta un coussin devant ses pieds. Je compris le message et me mis à genoux sur le coussin et me retrouvai en face de ses 10 orteils. Interloqué, je la regardai, interrogateur.

- Ne t'inquiète pas, ils sont propres ! s'exclama-t-elle en riant. Je veux que tu prennes chacun de mes petits orteils dans ta bouche, l'un après l'autre et que tu leur fasses un petit massage à chacun. Un conseil : Applique-toi !

Je fus vraiment troublé par cette demande. Je n'ai jamais été un fétichiste des pieds, et l'idée ne m'était pas passée par la tête de pratiquer ce genre de choses, mais je me voyais mal refuser sa demande. Cela aurait sans doute mis fin à l'expérience et j'étais vraiment trop excité pour vouloir qu'elle se termine comme cela. Alors je m'exécutai… Je pris l'un de ses deux gros orteils dans ma bouche et le flattai avec ma langue, m'appliquant à être le plus doux et le plus précis possible. C'était salé dans ma bouche et finalement pas si désagréable. Je me sentais tout de même un peu humilié de me retrouver à genoux en train de sucer les orteils d'une inconnue qui venait de me frustrer d'une manière bien cruelle en refusant de me toucher là où j'en avais tellement envie, mais ce sentiment produisait sur moi un effet troublant, mon érection ne faiblissait pas du tout, bien au contraire. J'étais rouge de honte mais j'obéis cependant à sa demande, prenant tour à tour chaque orteil dans ma bouche pour lui donner une caresse buccale. - C'est bien, tu vois quand tu veux, tu sais te montrer obéissant ! Maintenant, relève toi, déplace cette chaise tout contre mon fauteuil, sur la droite et apporte une autre chaise pour la placer sur la gauche. Je m'exécutai et elle se laissa alors glisser un peu dans le fauteuil, replia ses genoux, posant un pied bien à plat sur chaque chaise, si bien que ses jambes se retrouvaient bien écartée et son string impudiquement présenté devant moi.

- Approche-donc un peu ton coussin !

Je compris et m'exécutai avec empressement. J'avais terriblement envie de lui faire un cunnilingus et j'étais tout à ma joie de pouvoir découvrir son odeur et son goût intimes, mais elle stoppa bien vite mon enthousiasme.

- Ne crois pas que tu vas pouvoir goûter ma chatte maintenant, c'est un privilège qui se mérite et pour le moment tu es encore loin d'avoir mérité ça ! Tu vas simplement lécher doucement l'intérieur de mes cuisses. Tu t'arrêteras à la limite de mon string. Tu n'as pas le droit de toucher mon string, c'est clair ?

- Oui Mademoiselle ! répondis-je, bien déçu mais déterminé à obéir à cette jeune femme dont je découvrais avec stupéfaction l'étendue de son assurance et de sa perversité

Je m'exécutai donc, prenant bien soin de ne jamais toucher son string avec ma langue et je réalisai que d'une certaine manière, ce qu'elle m'ordonnait de faire ressemblait étrangement à ce qu'elle m'avait fait subir dans ma chambre. Elle souhaitait que je l'excite tout en la frustrant… Cela me mit du baume au cœur, ayant l'impression de pouvoir me venger un peu. Je m'appliquai donc tout particulièrement, tout en appréciant la douceur de l'intérieur de ses cuisses et le goût de sa peau, à caresser du bout de ma langue les frontières entre son string et sa peau. Je constatai bientôt que ce travail produisait son petit effet… Quelques gémissements lui échappèrent et je voyais bien que son string était de plus en plus mouillé. Cependant, elle résistait avec force à l'envie de me demander d'aller plus loin et me laissa continuer ainsi une bonne dizaine de minutes. Puis elle m'arrêta.

- Tu meurs d'envie de me lécher la chatte, hein ? avoue !

- Oh oui Mademoiselle, si seulement vous vouliez bien me laisser…

- Non ! me coupa-t-elle immédiatement, je t'ai déjà dit que tu devais le mériter, tu as déjà oublié ?

- Euh.. non, non répondis-je penaud… Comme vous voudrez, Mademoiselle.

- Je préfère ça ! Mais rassure-toi, tu ne vas pas attendre bien longtemps avant de découvrir mon petit goût épicé… Du moins partiellement ! ajouta-t-elle avec un petit sourire. Allez viens, on retourne dans ta chambre. Tu dois avoir un peu mal aux genoux malgré le coussin non ? Alors tu mas reprendre ta position allongée sur le dos, tu l'as bien mérité ! Mais cette fois, ajouta-t-elle après un temps de silence, je vais devoir t'attacher, car je doute que tu sois capable de résister sans mouvement à ce que je te réserve… Tu as de quoi te faire attacher ?

Terriblement troublé par cette inquiétante promesse, je lui montrai quelques foulards et une écharpe en soie. Elle s'en servit pour m'attacher mes deux mains au dessus de la tête et je m'aperçu qu'elle devait avoir une certaine habitude de cette pratique, car je me retrouvai en moins d'une minute complètement immobilisé aux barreaux du lit. Puis elle m'attacha les deux pieds l'un contre l'autre au niveau des chevilles avec un petit commentaire amusé : « Un jeune homme bien sage doit garder les jambes serrées… »

« Très serrées » ajouta-t-elle avec un petit rire en nouant un autre foulard au dessus de mes deux genoux.

Je me retrouvai ligoté et incapable de me débattre, complètement à sa merci et cela m'excita terriblement. J'espérais seulement qu'elle n'allait pas trop me faire souffrir et qu'elle allait enfin s'intéresser à mon sexe qu'elle n'avait toujours pas daigné même seulement effleurer depuis le début…

- Tu as bien travaillé tout à l'heure, mon string est trempé ! Ce serait dommage de ne pas en profiter, tu ne crois pas ? Tu rêvais de découvrir mon odeur et mon goût, eh bien tu vas être comblé, maintenant !

Elle ôta alors son strings et me le plaqua sur le visage, les bretelles des hanches calées derrière chaque oreille, de sorte que mon nez et ma bouche étaient maintenant recouverts par l'intérieur le plus mouillé et le plus parfumé de son string… Une première respiration par le nez et je fus envahi de son odeur délicieuse et terriblement excitante…Je ne pus réprimer un soupir et un gémissement….

- Oh Mademoiselle vous sentez délicieusement bon ! ooooh !

- Je sais, je sais…. C'est ta récompense pour avoir bien travaillé dans le salon… Dommage que je n'en aie pas un deuxième string aussi mouillé, il aurait été pour l'intérieur de ta bouche avec un sparadrap par-dessus pour l'y maintenir de force ! hihi ! Bon je vais te laisser en profiter un peu, j'ai un coup de fil à donner.

Et elle sortit de la chambre, ferma la porte et me laissa tout seul… Ligoté comme un ver et obligé de respirer son odeur intime à chaque respiration… Cette odeur puissamment aphrodisiaque ! Et impossible de me donner le plaisir que mon sexe réclamait à en hurler ! Je me mis à me débattre pour essayer de me libérer mais la petite perverse avait trop bien noué mes liens.. Impossible de me dégager… Je devais donc me résigner à ce qu'elle veuille bien revenir dans la chambre… Cela dura un bon moment, je me demandais à qui elle pouvait bien téléphoner… Elle ne téléphonait peut-être à personne et me laissait juste mijoter comme ça par simple plaisir de me savoir dévoré de désir sans pouvoir le satisfaire… Dix minutes plus tard, elle revint enfin dans la chambre, s'assit sur le lit et posa sa main sur mon ventre, sans la bouger.

- Alors ? comment ça va ? tu en profites bien ?

- Ooooh Ohh ! Mademoiselle s'il vous plait !! Je n'en peux plus !!! S'il vous plaît ! S'il vous plaît !!!

- Allons allons on se calme ! Tu as très envie que je prenne ta queue entre mes doigts pas vrai ?

- Ouiii ! oui !! S'il vous plaît ! Je vous en supplie !!

- Bien, c'est dans cet état que je t'aime

Et ENFIN elle prit mon sexe entre ses doigts, tout doucement, sans serrer et resta comme cela sans bouger quelques instants… Cela m'arracha un hurlement de plaisir, je me cambrais au maximum vers le haut, m'offrant le plus possible à elle.. Je ne savais plus où j'en étais, j'avais l'impression de devenir fou de désir, avec ses doigts immobiles enserrant ma queue et elle commença un très lent va et vient qui me procura des ondes de plaisir à la fois infernales et divines

- N'oublie pas, me rappela-t-elle d'une voix très douce, que tu n'es pas autorisé à jouir pour le moment. Tu me diras « Stop ! » dès que tu seras sur le point de jouir, c'est bien compris ?

- Oooooh oui ! oui, oui, oui Mademoiselle !!! Oh que c'est bon !!!

Le plaisir arrivait avec une vitesse fulgurante malgré l'extrême lenteur de ses mouvements et je dus me résigner à lui obéir en un souffle :

- Stop ! Stoop !!!

Elle arrêta immédiatement sa caresse, ce qui provoqua chez moi un sentiment de frustration qui m'arracha un long gémissement

- Oooh s'il vous plaît ! S'il vous plaît, Mademoiselle ?

- Allons allons on se calme.. Tu aimes ça n'est-ce pas ? Je le vois bien !

- Oui ! Oui !! Mais je n'en peux plus ! S'il vous plait faites-moi jouir ! Pitié !

- C'est un peu tôt pour cela, mon ami… Tu devras d'abord me donner tout le plaisir que je souhaite, et après seulement, tu seras autorisé à jouir. Et seulement si je suis pleinement satisfaite, pas avant !

(à suivre)

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