Espoir, quand tu nous tiens

Je m'interdis d'aller mal. Je m'interdis de céder à la facilité. J'ai le mal de la société, c'est un fait. Je voudrais me battre, me persuader que je souris pour de vrai.

J'attends beaucoup de choses, souvent trop, parfois invraisemblables. Mais je t'assure que j'en ai assez d'être la névrosée de service. Je sens le changement, ce sont les prémices. C'est trop demander de pouvoir vivre normalement, du moins pendant quelques temps ?

J'ai le vertige dans le vide, le visage livide, à cause d'un cerveau perfide. Je farfouille dans le passé, donc je m'embrouille et je souille ce qui pourrait se passer. Je sais bien, tout est une question de persuasion, alors je vais changer de dessein et éviter de tourner en rond. Mes amies me servent de psy, c'est peut-être pour ça que je suis encore en vie, mais là vraiment ça suffit ! Je veux apprendre à compter sur moi, retrouver la foi.

C'est triste, mais j'arrête de rêver ; je veux être altruiste et juste profiter.