Et merde aux censeurs!

Christophe Hulé

Je ne ressens ni rancune, ni jalousie, ni haine.

Ce que certains commentateurs pensent à tort, ou par intérêt peut-être.

J'ai pour moi de ne pas juger, car juger permet à certains (beaucoup) de se déculpabiliser.

C'est sans doute un des secrets du bonheur (de ne pas juger j'entends).

Et merde aux censeurs de tout poil et à tous les étages.

Je ne râle que pour cette ambiance délétère, sans doute aussi vieille que la naissance du « génie » politique.

Chacun pourrait se sentir heureux, ou épanoui, s'il n'y avait tous ces cons inaboutis pour vociférer le contraire.

Vivez votre vie au mieux, il y aura toujours des censeurs.

Et plus la vie vous accable, plus on vous enfonce.

La déprime, plus ou moins grave, et les doutes, font de nous des humains.

Être conscient de ses faiblesses peut être une force.

On ne choisit pas vraiment tout ce que l'on a vécu, n'en déplaise à tous ces moralisateurs de bazar.

Je sais, et je n'en suis pas, les épreuves que certains, et ils sont légion, doivent traverser en gardant leur dignité, n'importe quel « bourgeois » n'en supporterait pas un dixième.

Gardons-nous de juger au risque de l'être à son tour.

Ouvrir ses bras et sourire, c'est peu de chose, et pourtant …

Pourquoi ne pas inventer un autre protocole, sans jargon, du style « aimez-vous les uns les autres ».

OK, c'est pas un scoop, et pourtant.

Je l'ai déjà cité ailleurs : « dépecez-vous dans la joie » (Hubert Félix Thiéfaine).

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