On achète dans l'amour ...

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   " On n'est pas responsable ni de ses goûts ni de ses inclinations."

   Invité de Marc-Olivier Fogiel lundi 7 janvier sur RTL, l'écrivain Yann Moix s'est défendu après avoir provoqué une tempête sur les réseaux sociaux en déclarant dans Marie Claire qu'il était " incapable d'aimer une femme de 50 ans " car il s'agit selon lui d'un âge trop avancé. Il avait également ajouté ne sortir " qu'avec des Asiatiques ".

  " Je suis prisonnier de moi-même : je ne peux pas m'arracher à la gravité de ce que je suis. On ne peut pas répondre de ses goûts ", s'est justifié l'écrivain.

  Pourrait-il pour autant s'excuser auprès de celles et ceux que ses propos ont blessés ? Non.

   " Si j'étais homosexuel, je ne présenterais pas mes excuses parce que j'aime les hommes. (...) Je regrette de ne pas avoir de pulsion qui m'attire vers des femmes différentes. " 

  " A chaque fois je retombe dans les mêmes schémas ", a ajouté l'écrivain, se présentant comme " un raté sentimental qui fait toujours les mêmes erreurs et les mêmes lapsus ". " Tant mieux pour elles et tant pis pour moi ", a-t-il également lancé à l'adresse des quinquagénaires.

  " Je ne regrette pas ces propos qui ne regardent que moi ", a martelé l'auteur en guise de conclusion.

   " J'aime qui je veux, et je n'ai pas à répondre au tribunal du goût, qui est pour moi une absence de goût."

    - Source .  France Info - 

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      Bien ! mais alors fermez-là monsieur Moix. Mais soyons fair-play et citons monsieur Moix dans " Une simple lettre d'amour " ; 

  " On voudrait bien s'adorer jusqu'à la tombe, mais des événements viennent défaire les voeux, déraciner les promesses, abîmer l'espérance. On achète, dans l'amour qui naît, un futur qui ne veut jamais exister. "

    Vous savez monsieur Moix je vais vous dire une chose hors toute littérature et effet de manches, j'ai acquis la conviction que certes les évènements défont les voeux, déracinent les promesses, abîme l'espérance mais qu'au-delà on peut non pas acheter un futur qui ne veut jamais exister, mais élaborer jour après jour, péripéties après péripéties de tous ordres, élaborer ce futur et le faire heureusement, tendrement exister.

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