Et si au bout...
pelerin
Et y'a personne au bout des doutes
Au bout des larmes, au bord des routes
En ces désertiques inconsciences
Fanées du poids de l'existence
Toujours personne à qui hurler
Le froid des veines pétrifiées
De tant de mal accumulé
Le longs de si fades journées
Je cherche un esprit entr'ouvert
Un ciel azur et une clé
Je cherche un son, un champs de blé
Une raison où m'échapper
Si je courrais vers la folie
Avec mes idées délabrées
Du doigt j'essaierai de toucher
Le fin du temps qui fait ma vie
Toujours personne à qui offrir
Un peu de douceur essoufflée
Et puis du peu qu'il resterait
On m'en rendrait un bref sourire
Mais y'a personne au bout des routes
Au bord des larmes au bout des doutes
Et moi j'attends, je prends patience
Au fond de noires interférences
Soudées au froid de bleus silences
Là où les pleurs partent en poussières
je m'imagine en un éclair
Mettre ton souvenir en terre.
Pelerin