Etat d'urgence

Jean Claude Blanc

européennes un fiasco, pas étonnant, les citoyens sont des sujets, communauté de brebis, Debout la république c'est mon emblème, notre seul salut, Dupont Aignan pour éviter les extrêmes

Etat d'urgence

Le ciel s'obscurcit, c'est pas un bon présage

Les frileux, les inquiets, sentent venir l'orage

Tant que soleil brillait, tous batifolaient

Se bâfrant de dessert, avant le déjeuner


On a moins d'appétit, quand on est rassasié

Le plat de consistance est dur à avaler

Même prend un goût amer, à force d'être sucré

A peine commence l'hiver, qu'on aspire à l'été


Aujourd'hui, tragédie, le bleu vire au marine

La France inspire la haine, le mépris, le fascisme

Bientôt notre pays, sera un champ de ruine

Nos fières démocraties, se délitent, se débinent


Auvergnat, piémontais, bavarois, tyrolien

Nous on se fout pas mal de mettre tout en commun

A condition quand même, qu'on garde nos traditions

L'opposition des genres, enrichit les régions


Pourquoi a-t-il fallu, qu'on invente ce «machin»

Formule de De Gaulle, visionnaire et mutin

Pour désigner l'Europe, côté institution

Armée de fonctionnaires, qui siègent loin des Nations


Le peuple se sent bafoué, car jamais concerté

Bruxelles, c'est de l'abstrait, même Brel, l'a chanté

Ses élèves s'en lassent, font l'école buissonnière

Le maître de leur destin, s'en préoccupe guère


Règlements indigestes, et décrets imbuvables

Et passer à la caisse, pour les plus misérables

Ne faut pas s'étonner, qu'on s'abstienne désormais

Peut-être acte manqué, qui tombe à point nommé


Pour faire aimer l'Europe, faudrait donner du sens

Vanter ses performances, pour redorer l'espoir

Commune destinée, se retrousser les manches

Salaires identiques, plus de frontières passoires


Ca aurait de la gueule, d'enfin se rassembler

Ensemble manifester, défendre nos intérêts

Traquer les intégristes, avec une seule armée

Celle des volontaires, remplis d'humanité

Et défier l'Amérique, qui veut nous dévorer


Campagne 2014, hélas, pas un bon cru

Le peuple dégoûté, de l'urne, s'est abstenu

Mais vous y trompez pas, les rares qui ont voté

C'est pour envoyer paître, les normes imposées

Nous reste DLR (Debout la République), un parti moins connu, qui défend nos idées

Communauté fertile et riche en intellos

Car vu de l'extérieur, on passe pour des héros

Tout çà, c'est bien joli, se hisser vers le haut

A 28 impossible, 4 ou 5, mais costauds

Solide locomotive, avec nombres de chevaux


30% de de fachos, et Monsieur 3%

Honteux comparatif, qu'est vraiment consternant

Ceux qui plaident sang pour sang, souvent marqués absents

Quant aux abstentionnistes, représentent le néant


Juste pour se rassurer, les politiques commentent

Si leurs scores sont faibles, la faute à pas de chance

Accuse le mauvais temps, vacances de l'Ascension

Leur cause bien du tort, d'avoir toujours raison


A croire qu'ils font exprès, de perdre les élections

Les affaires remontent, alertent l'opinion

Gauche, Droite, confondues, font bien triste figure

Ayant trempé leurs doigts, dans le pot de confiture


La blondasse de l'extrême, ne peut que se marrer

Ce soir large sourire, journal télévisé

Car sa fausse modestie, ravit son bon public

Alors que ses ennemis, prennent tout au tragique


Les clameurs se sont tus, la République en berne

Tous cocus du pouvoir, se fendent de balivernes

En fait à qui la faute, personne veut l'avouer

La crise, bouc émissaire, de l'Europe des rentiers


Chacun compte ses voix, explique sa défaite

Car les mauvais perdants, eux, n'ont que çà en tête

Accusent prédécesseurs, qu'ont laissé tant de dettes

Toujours le même manège, un instant, on s'inquiète


Défilent sur l'écran, les résultats du jour

C'est vraiment obsédant, ces chiffres miniatures

Les élites du pouvoir, ont vraiment fait un four

Désormais seront 3, pour tenter l'aventure


Comme les mousquetaires, sans peur et sans reproche

Mais eux, ils étaient 4, dernier faisant banquette

Socialos dépassés, sont cuits comme à la broche

Marine, l'UMP, les dépassent bille en tête


Tire pas sur l'ambulance, c'est guère le moment

L'Allemagne de Merkel, sous son air innocent

c'est elle qui a gagné, nous on descend d'un cran

Le moulin est en panne, Hollande dans la tourmente

Citoyen patriote, je plaide Dupont-Aignan

Aujourd'hui 4 %, demain au 1er plan, vont revenir les francs JC Blanc juin 2014

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