Etoile égarée
sarasvatii
Le monde en pleurs, il a perdu
La douce lumière étoilée
Dans le firmament suspendue
Disparue du ciel sa beauté.
Dans sa lutte face aux ampoules,
Elle n'en peut plus elle croule
Sous la noirceur des teintes rouges
Dans le lointain de l'horizon
Qui quand à lui jamais ne bouge
Et restera dans la vision
Des pauvres enfants déchirés
Sans ces voluptés évaporées.
Vivre sur la terre brûlée
Que nous ont laissé les fantômes
Qui ont hanté notre passé
Sans se douter qu'un jour leurs mômes
Seront accrochés à la toile
Comme à l'unique échappatoire
A cette vie dans l'abattoir.
Et du sang glisse sur le voile
Qui a longtemps bandé les yeux
Des enfants de la société.
Mais maintenant ils l'ont ôté
Ils ne croient plus en tous ces voeux
En toutes ces pauvres histoires
Que l'on raconte sur l'espoir.
Oubliés les rêve d'antan,
Dorénavant reigne l'argent
Cette femme de mauvaise vie
Dominant de sa tyrannie
Un médiocre monde asservi.