Etranger

viv

                           Etranger

 

Un peu Cagliostro, ta mine câline désirait.

A ne vouloir te peiner, du bout du cœur,

Sur ta peau saline et colorée, j’ai déambulé.

A cheval sur ta tignasse jais,

Par un éclat de rire, sur les chemins curiosités, tu m’as amenée,

Mes craintes et mes pudeurs... j’ai oublié.

De ta bouche j’ai redessiné, des yeux, le modelé,

Désiré t’offrir des liqueurs d’aubépine parfumées

Cueillies sur des sentes encore non tracées.

Pour souhait : jouir simplement d’exister.

Afin de davantage exacerber les soifs crues et ciselées,

De nos corps, de nos pensées.

Alors, Etranger

Laisses- moi rêver, si cette lettre te parvenait.

L’espace d’une ligne, d’une émotion peut-être….

                                         Nous ne serions plus étrangers !

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