Etre libre.

Christophe Hulé

Être libre, transcender ce qui nous détermine ?

Mais sait-on vraiment ce qui nous détermine ?

La conscience est une arme.

Encore faut-il savoir s'en servir.

L'inconscient et son cortège de pulsions, transgressives ou mortifères.

Les foutus interdits qu'on nous a inculqués, pour notre bien évidemment.

Et tous ces complexes, qui ne sont qu'une vue de l'esprit, ben voyons !

Vouloir être libre à contre-courant, de ce que l'on est, de ce que l'on a vécu, de tout ce qu'on nous impose, de ses faiblesses, de ses lâchetés, des fautes qu'on nous dit avoir commises, du ressac, de la récolte, et aussi des dés jetés.

Quand on a coupé tous les ponts, comme on coupe les mauvaises herbes, la tentation est grande de tout faire disparaître.

En sort-on grandi, plus libre, plus heureux ?

De la mesure en toute chose.

Vais-je occire ce voisin qui ne me plaît pas ?

Non car je sais les limites qu'il ne faut pas franchir.

Je sais aussi que ce voisin ne dépassera pas les bornes.

L'ordre établi ne le permettra pas.

L'ordre établi nous détermine, ou nous tient en laisse.

La liberté suppose de ne pas faire n'importe quoi.

C'est un contrat qui peut contrarier.

Mais a-t'on vraiment le choix ?

Nous ne sommes pas des fourmis, Dieu merci, mais il faudrait leur ressembler un peu quand même.

Mon « chez moi » et mes passions permettent de compenser, savoir fusionner et prendre ses distances à la fois.

Vouloir être libre jusqu'à être honni et condamné.

Accepter les contraintes acceptables et obligées.

Mais rester le « soi-même » qu'on a su inventer, contre vents et marées.

Certains, enfin disons beaucoup, sont tentés de jeter l'éponge, de cette majorité qui s'échine pour survivre.

Demandez-leur alors de donner un sens à leur vie.

De beaux discours qui ressemblent à ces produits de luxe que peu ont les moyens de s'acheter.

Si transcender le déterminisme s'apprend, on devrait pouvoir l'enseigner.

Ce que devrait prendre en compte les philosophes, qui prétendent avoir appris aux masses ce qu'il fallait penser, et nos politiques dont la priorité devrait être le bien être, même si ça prend du temps, des efforts, et « un pognon de dingue ».

  • Les Anglais disent que pour comprendre les limites il faut les dépasser.

    · Il y a plus d'un an ·
    30ansagathe orig

    yl5

    • Pareil pour les enfants, poser des interdits c'est leur donner des idées.

      · Il y a plus d'un an ·
      Lwlavatar

      Christophe Hulé

Signaler ce texte