euh, démon !
Jean François Joubert
Ivre d'Océan, même les jours de pluie
j'rêve de vivre, me lever, me poser
jamais me reposer sur ses vastes lauriers
peu césar, la loi du hasard m'a tendu un piège
Nomade de la vie
Nomade de l'envie
j'ai perdu L'Horizon
j'ai paumé la raison
Quand Tu rêvais d'îles
Petit poisson sauvage, moi, je rêvais d'ailes
très loin du naufrage, j'offrais un voyage
imaginaire, pas légendaire
petit, écoute ce sot, ce jamais roi
n'ai pas peur de voir des yeux clairs dans l'obscurité
de l'innocence, cache-ta misère et cherche l'accroche-coeur
trouve une raison bonne où mauvaise, un sens, un son
pas un canon, pas une femme reine de tes peines
L'amour n'est pas une guerre
Nomade de la vie
Nomade de l'envie
j'ai perdu L'Horizon
j'ai paumé la raison
et de fils en aiguilles la quille
le rêve est partie
Elle s'est sauvée sans raison
sans raison
alors j'ai perdu la Horizon
Petit sauvage esclave de ma mémoire
son bateau à prit le large et depuis je ferme ma maison la porte aux sentiments car jamais ils ne mentent, démence, vaste dommage collatérale, comme une chorale éclaire les champs
vide de l'esprit
espoir sans faim,
j'ai fin de vie mais au fond je suis une algue morte
laminaire syllabaire célibataire condamné à voler
de maux en mots sans originalité, je crie et j'écris
cette morsure sur le papier léger de mes insomnie
calomnie , cas z'oublie
je gazouille oui de trouille de retrouver la joie
alors je pleure mille mots sur le couvert d'un esprit
que j'ai perdu de vue, le brouillard entrevu le mariage gaie est une plaie qui se plisse, à la voix de ses caprices
Nomade de la vie
Nomade de l'envie
j'ai perdu L'Horizon
j'ai paumé la raison
Nous deux nous rêvions, d'îles
Nous rêvions d'ailes !
Depuis que je suis épris de cette amour
Dans son sac elle a poser, voler, cacher, mon humour
les comprimés me tuent mes idées, et je sais pas dessiner
Tout est détruit, le champ de truite
ne m'offre, ni fleur ni musique
mon torse devient flotte
mes muscles gourmandise
au pire, je risque de devenir, un con primé et alors
je bise les ailes de la mort, flotte dans la terre, sale
et je m'envole au quatre coins d'un silhouette
qui araignée dans ses filets qui m'affolent,
perdu le goût des allumettes, mon corps
est en miette
Noyé sous la dune de mes souvenirs
la morsure du temps à de l'allure
celle d'un fuite, celle unique
de la momie, regard kaki
Nomade de l'envie
j'ai perdu L'Horizon
j'ai paumé la raison
fou à lier, échec et mat
game over