évadé

goodcyrilwriting

au bout d'un chemin qui monte...

Après quelques kilomètres de marche, sans plus aucune maison dans le champ de vision, je m'assieds sur un gros bloc volcanique en dévers. Une antiquité, en quelque sorte. Le lieu est nouveau pour moi, c'est un nouveau bout du monde.

Quel calme, quelle vue.

Le repos est bon, la comtemplation est adéquate.

A l'horizon, des monts, quelques cimes. Nul politique en vue,

ça change du moment.

Ici, la vie grouille sans se grouiller, les arbres reverdissent, les oiseaux se font chanteurs, les insectes sont affairés. C'est un spectacle sans billeterie. 

Une bise agréable sèche mon cuir chevelu.

Je retrouve l'équilibre, le sens, les sens, loin des perturbations des hommes.

Petit jeu d'observation avec un lézard qui me teste. Il se rapproche, je me fais statue, pour faire durer le tête-à-tête.

Je me sens presque rien sur la planète. C'est agréable et réaliste. Fourmi dans le cosmos, je suis à ma place.

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