Eveil

viv

impression d'une aurore d'été

Hummm…

Hummm…


Mes aurores de voilages fleuris, l'aube pâle se faufile tel un Arlequin

Doucement elle s'insinue, glisse un œil coquin, soudain sanguin,
 
S'accroche au galbe d'un sein signé du pinceau de Gauguin,

Puis quitte son perchoir et sans remords aucun…

 
Eveille  mes pensées de ses chaleurs or, comme un tendre béguin,
 
Tandis que mon corps alanguit, paressant, rêve un peu faquin,
 
Jouit du dernier brin de nuit agonisant mais toujours taquin,

Parfaitement conscient pourtant et sans remord aucun…


                                             Ce n'est là que l'espace d'un instant !

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