Explosion

Petite Plume Volcanique

Catharsis, petite pensée en vrac

Je ne veux plus écrire que j'ai besoin de toi. Tu ne me manques pas. Le vent caresse ma peau, mes cheveux dansent au rythme de tes souffles. Tes mains glissent encore sur mes hanches et attrapent avec force tout ce qui est beau. Sous tes mots et tes regards les événements retrouvent leur sens initial ; c'était donc cela.

J'entre dans une nouvelle dimension et te voilà écrit.

Plus de retour en arrière, et cette fois, pour une fois, je n'ai pas peur. Les notes de musique résonnent au creux de mes tympans et la Terre entière tremble de cette force qui nous transporte.

 

Boum.

 

Une détonation.

 

L'aiguille dans la peau – jouissance, orgasme explosif


Explosion

 

Etoiles, l'air le vent, encore, le vent, les nuages et tes yeux tes yeux sur ma peau, tes yeux sur mon dos, encore, encore, je t'aime murmure murmure le vent, le coton, plus vite plus vite, encore je t'aime l'air, détonation, les murs en miettes ruines des ruines partout, la poussière dans l'atmosphère la vibration dans mon âme – vibre vibre encore – je brûle, douleur l'air le vent dans mes cheveux dans tes cheveux, les murs brisés, les miettes, la poussière la poussière dans le vent encore le coton et ta bouche, ta bouche et tes mains et tes hanches et je t'aime, je t'aime trop – le manque, douleur, l'aiguille, encore

 

Explosion

 

Les mondes qui s'effondrent

Nos pieds glissent et glissent la chute, sans arrêt, avec toi la chute dans le coton du vent emportés – je t'aime – ta peau, ta peau et ton odeur tes souffles plus puissants tes souffles toujours plus haut et ta bouche et le chaos, la destruction, on détruit on détruit tout, tes hanches contre moi encore encore, ta bouche et le vent entre nous sifflant, acide l'acide dans moi – et je t'aime n'ai pas peur de lui – le monstre la détonation l'explosion du monstre, ne pars pas, tes souffles encore, et tes pas sur les restes les restes de moi de toi de ce nous inexistant, les souvenirs arrachés déchirés écrasés étirés qui pleurent, et nous qui rions – ton sourire contre moi contre moi et conte moi tes rires tes joies et peines, qui blessent et qui marquent comme au fer – donne moi, donne moi tout, toi et nous, nous, morts au milieu des bombes et les murs tombés sur nous, sur nous

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