Extériorisation

ninoche

Me veux-tu vraiment ?

 

Question qui taraude dans mon esprit.

Poignard dans mon cœur, dans mon âme.

Illusions.

Naïveté.

Je suis tellement naïve, tellement crédule. Je suis aveugle lorsque je sombre la dedans. Je suis aveugle lorsque je suis euphorique.

Je rêve trop. J'imagine trop. J'attends trop.

 

Me veux-tu vraiment ?

Et pareillement, te veux-je réellement ?

 

A la souffrance succède le bonheur, puis la souffrance revient, l'attente, le bonheur, l'attente, la souffrance, cercle vicieux interminable.

 

Je ne te vois pas.

Tu peux très bien ne pas me vouloir.

Et tu ne me vois pas.

Je peux très bien désirer quelqu'un d'autre.

Ce serait peut-être plus pratique.

 

Distance, putain de distance, que je te hais

Le temps me semble interminable, les secondes s'écoulent si lentement.

 

Choix, si dur choix, choix que je hais, déchirant.

 

Trop facile de croire à tes paroles. Trop facile de m'imaginer tant d'idéals. Trop facile de tomber amoureuse de toi. Et si difficile de s'en sortir. Si difficile de ne pas pleurer des fois à cause de conneries. Si difficile mais si facile à la fois, l'amour.

 

Temps. Je hais le temps et je hais la distance. Je hais cette souffrance qui revient au final toujours m'étreindre, m'apportant le doute, la tristesse, la rage. L'euphorie, le bonheur me manque lors de ces moments là.

 

Veux-tu de moi ?

Et moi. Moi, est ce que je désire une relation comme cela ?

 

Amour.

 

Mais je survivrai.

Et j'accueillerai le bonheur avec la joie.

Je m'extrairai du lac de souffrance.

 

Carpe diem.

Si tu ne veux pas de moi, alors tant pis. 

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