EXTRAIT 2 ***la tueuse du JEUdi

Stefanie Opalia

Arriver devant chez moi au levé du jour, j’ouvre la grande porte en bois bleu ciel de mon immeuble du boulevard des Chartreux, et monte les escaliers vers mon appartement comme si rien ne c’était passé.

Je n'en suis pas à me première victimes, barbe bleue en avait égorgé 7 de jeunes femmes, moi j'en suis a 5 ou 6 hommes, peut être que je le dépasserais.

Je m'appelle Shayna .Petite brune venue de l’orient, aux courbes charnues et sensuelles, je connais les hommes mieux qu'ils ne se connaissent eux même. Leurs vices, leurs fantasmes, leurs désirs et leurs faiblesses. Ce sont a mes yeux des êtres faibles, et sans vertus, de simple accessoires sexuels, de simples jouets pour satisfaire mes moindres désirs.

''Je vous rassure je n'ai pas été ainsi toute ma vie. Plus jeune j’étais sage, fidèle, femme aimante, et douce. Puis, un jour tout a dérapé, le goût du sang, la mort entre mes cuisses, un orgasme tellement jouissif, que cela en est devenue très vite une addiction."

Arriver au dernier étage, j'ouvre la porte blindé, et la claque derrière moi. Je jette mon sac à main sur la commode de l'entré, enlève mes bottes et m'affale dans mon canapé. Comme d’habitude la télévision est allumée, épuisé je m'endors.

8h l'alarme de mon I phone sonne, me réveillant en sursaut, je trébuche jusqu’à la salle de bain. Sous les bienfaits de l’eau chaude qui remplit la baignoire dans laquelle je me prélasse avant de partir travailler, je laisse vagabonder mon esprit, pensant déjà à ma prochaine nuit du jeudi.

Sortie de mon bain, je commence par me refaire une beauté. Le reflet dans le miroir me renvois l’image d’une quadragénaire aux yeux fauves pétillants. J’enfile un pantalon de tailleur, un petit chemisier à fleurs, et mets du rouge sur mes lèvres. Je termine ma préparation par une touche de parfum.
9 h je quitte mon domicile en direction de l’Estaque pour une journée pleine de vies, de joies, de rire. Du pur bonheur m’entend auprès des petits bambins que je garde en tant que assistante maternelle .Et oui quelle paradoxe je suis nounou !

Ce jour-là, il faisait très beau sur la cité phocéenne, Marseille une belle ville cosmopolite, pleine de surprise.
La journée terminée, je décide d’aller prendre un verre sur le petit port de carry le rouet a quelque kilomètres de mon lieu de travail. J’aime admirer le coucher de soleil en sirotant un bon verre de vin rouge. Le regard caché derrière mes lunettes de soleil, je regarde les gens autour de moi. Instinctivement mon flair de chasseuse dirige mon angle de vision, en direction d’un jeune homme brun assis à quelques tables de moi. Sentant mon insistant regard sur lui, celui me lance un très joli sourire, et se lève en ma direction.

- Je vous offre un verre mademoiselle ?
- Humm volontiers, je vous en prie, asseyez-vous près de moi.
- Merci. Vous venez souvent ici ?
- De temps en temps. Nous ne sommes pas obliger de parler. Profitons du moment de plénitude de ce début de soirée.
- Effectivement.

Voilà mon jouet pour la soirée, tout frais tombé du ciel. Un trentenaire plutôt beau gosse, un tantinet cagole avec ses chaines en or qui débordent de son t-shirt.

''Une cagole dans mon palmarès pourquoi pas ! pense-je. ''

Précédemment, il y a eu le brésilien, le doigteur, le sultan, le grisonnant, le foune cerveau, et le flic. Je me fou de connaitre leurs prénoms. Pour moi, seul le souvenir de l’instant jouissif compte. Celui de l’ultime orgasme, quand je leurs passe ma lame bien affutée sous leurs carotides, et qu’ils se mettent à se vider de leur sang comme des porcs. Animal qui les caractéristique asse bien à ce moment précis.

- Que faites-vous de votre soirée jeune homme?
- Rien de particulier.
- Vous m’accompagnez au bord de mer ? Il fait vraiment doux ce soir pour marcher un peu.
- Volontiers, je vous suis belle demoiselle.

Nous nous engageons sur le petit sentier qui longe le bord de mer, le grand brun passe son bras autour de ma taille afin de se rapproché de moi, et commence à me parler de lui. Je l’écoute a peine, ça vie ne m’intéresse pas. À vrai dire, j’ai envie qu’il se taise, qu’il me laisse apprécier cette balade nocturne.


Au bout d’un quart d’heure de marche, nous nous arrêtons sur un banc face à l’horizon. La mer est calme, plate comme un lac, la lune scintillante se reflète dedans, la vue est magnifique. Le jeune homme m’enlace un peu plus, m’embrasse doucement. Je me laisse faire puis, sont baiser devient plus chaud, plus sensuel, j'en déduis qu'il doit être un bon amant. Alors, je passe ma main sur ses attributs masculins afin de constater sa virilité. A ma grande surprise cet homme est plus que bien monté, je m’en lèche les babines de satisfaction. Notre baiser devient de plus en plus profond, des frissons me parcourent le corps, ses mains partent à la découverte de mes rondeurs féminines, je me fais féline, langoureusement je l'enveloppe de mes charmes. L’excitation me gagne, j’attrape une de ses mains et la glisse en mon entre cuisse.

a suivre

stefanie opalia

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