Rencontre tendue

Il était presque arriver en bas de son immeuble lorsqu'il s'arrêta brusquement. A ces pieds se déversait un torrents de rats qui courraient dans tout les sens. A droite se trouvait une ruelle sombre et mal entretenue. La ruelle se finissait par un magasin encore ouvert malgré l'heure tardive d'où des centaines et des centaines de rats plus gros que des chats en sortaient et passaient sous les jambes du jeune Liam. Mais ces rats n'étaient pas la raison pour laquelle il s'arrêtait. Au fond de cette ruelle, dans un petit coin sombre abrité des rats, un jeune homme du même âge que lui se tenait face aux ténèbres sans bouger. Ce très petit homme aux cours cheveux blond n'était autre que Antoine Vort. En s'approchant de lui, remontant à contre sens le flots des rats, Liam l'entendit chuchoter des mot latins ou qui y ressemblaient avec une rapidité inouï.

Antoine se tut et se retourna en une seconde.

-Liam ! Mon vieille ami, qu'es-ce que ça me fait plaisir de te voir ! Son regard était brillant, son sourie malicieux. Ta mère vas-bien ? 

Plus aucun rats ne courait. Le vent soufflait son air frais dans un silence morbide. Avait-il fait exprès de mentionner sa mère ? Si c'était le cas comment était-il au courant de sa mort, aucun journal n'en avait encore parler ! Liam fixa Antoine de son regard le plus mauvais. La mort de sa mère avait profondément bouleverser ce dernier alors évidemment il ne toléra pas ce qu'il venait d'entendre, de plus il n'aimait pas Antoine. Alors sans prévenir, d'un mouvement ralentit par l'alcool, il porta un coup à son interlocuteur qui l'esquiva de manière naturelle.

-Tu vas enfin me rejoindre à l'orphelinat ! Le jeune blond avait l'air sincèrement ravit. Peut-être même qu'on sera voisin.

Comme seul réponse Liam concentra toute sa force dans un crochet qui échoua de la manière la plus lamentable possible. Antoine était trop rapide, ou du moins il était sobre.

- D'accord, j'ai compris on ne sera pas voisin. Rigola-t-il. Non, sérieusement, ne pense-tu pas que c'est le bon moment pour prendre un nouveau départ ? Il lui tendis la mains. Liam... Faisons la paix.

Antoine avait l'air sincère lorsqu'il prononça ces mots. Mais l'autre profita de ce moment pour lui mettre une droite puissante et comme le blond avait baisser sa garde il n'eut pas le temps d'esquiver. Une gicler de sang coula alors du nez d'Antoine et il fut momentanément sonner. Liam se jeta sur lui avec rage. Il eu le temps de lui porter une poignée de coups avant qu'Antoine n'attrape son bras et le couche d'un simple Ushi-matta. Puis Liam se prit une déferler de coups de pieds alors qu'il était encore au sol. Mais il arriva à agripper la jambe de son adversaire et le fit tomber à son tour.

C'est à ce moment qu'Antoine fit tomber un objet lourd et métallique. Celui-ci glissa sur quelques mètres et s'arrêta sous la lumière de la LED clignotante qui éclairait la façade du magasin. Les deux jeune gens restèrent plusieurs instant interdit, se regardant l'un l'autre ou fixant le pistolet, un Breta 92-F, qui venait de tomber. Ni l'un ni l'autre ne bougea. La LED grésillait éclairant quelques-fois le nom du magasin : « Beau-Rats ».

Puis sans prévenir Antoine bondit vers l'arme, l'attrapa et la chargea avant que Liam ne compris quoi que ce soit. Il pointa le canon vers celui-ci s'apprêtant à tirer alors que tout d'eux étaient à moité allonger. Malgré l'alcool Liam eu le temps de réagir. Il tira les jambes d'Antoine qui se cogna alors le menton sur une des dalles de la ruelle ce qui dévia la trajectoire de la balle lorsque le coup de feux retentit. Profitant de la seconde que cette action lui avait procurer il se rua sur Antoine, contrôla l'arme d'une mains et de l'autre lui asséna à la tête des coups d'une violence animal qui au gré de répétition lui firent lâcher l'arme.

Liam se leva. Il recula pour que l'autre ne puisse l'attraper et pointa le Breta vers sa tête d'une main et essuya la sang qui lui piquait les yeux de l'autre.

-D'où sort cette arme ? Cria-t-il tout en reprenant ces esprits.

Mais le jeune blond ne répondit pas. Il s'assit sagement s'adossant au mur de la ruelle tout en fixant l'arme d'un air indifférent. De sa tête une petite rivière de sang coulait goûte à goûte, les petites bulles rouges venaient s'étaler sur les dalles autours de lui. Son torse montait et descendait de manière régulière. Il reprenait son souffle. Et Liam qui hésitait à tirer eu l'impression qu'il attendait quelque chose.

Les deux jeunes gens patientèrent plusieurs minutes dans un silence tendue au fond d'une ruelle écarter de tout. Comme rien ne se passait Antoine Vort sortit une cigarette et l'alluma. Son sang commença à sécher. Liam répéta sa question prenant un air un peu plus menaçant. Mais il tenait son arme avec peut de conviction et tremblait comme une feuille. Alors sa question fut accueilli par un nouveau silence.