Fachos ritals...comedia d'ell arte...

Jean Claude Blanc

l'Europe bascule dans le ridicule; communauté de riches, qui se tourne vers ses voisins, pour accueillir la misère; bientôt rayée de la carte ses peuples voués aux extrêmes, nouvelle victime l'Italie

                        Fachos ritals…comedia d'ell arte !

Paraissent pas cuits macaronis

Sans doute cure à Vichy

Nombres populistes par nostalgie

Gloire au duché Mussolini

Comme volcanique Stromboli

Nationalistes avertis

Se remémorant Garibaldi

 

Penchant à Droite ces citoyens

Pas suffisant le résultat

De cette Europe peau de chagrin

Veulent la quitter, ne marchent pas

A ces faiblesses de l'Etat

Qui s'honore de ces clandestins

Au détriment des sans emplois

 

En ont assez d'être les corniauds

Et qu'on les mène en bateau

En l'occurrence tas de migrants

Gagnent leurs plages morts-vivants

Ceux qui survivent sont des héros

De suite offert un campement

Tandis que le peuple manque de logement

 

Communauté guère solidaire

Bien trop heureuse pas s'encombrer

De ces troupeaux de malfamés

Sauf Merkel, germaine mémère

Qui se prévaut d'être charitable

Pour recevoir ces misérables

N'ont pas tardé à s'éveiller

Ces virulents suppos d'Hitler

A dû cette sotte chancelière

Rapidement faire marche arrière

 

Fini la Rome de Jules César

Cet empire devenu ringard

Ligue du Nord rêve de pouvoir

Néofascite son étendard

En ont ras le bol, ces romains

Voir débarquer sans crier gare

Ces mendigots, seulement chrétiens

Que pour la gamelle et le dortoir

Allocs en guise de pourboire

 

Beauf basique pas bonne poire

Prend pas de risque, indépendant

Se garde bien leur tendre la main

A ces métèques chiens errants

Même qu'en silence, ronge son frein

Extrêmes y veillent aux frontières

Les encouragent leurs supporters

Pas dérangé l'éphèbe Manuel

Lui qu'a le cœur qui ruisselle

Que par principe, Jupiter

 

La péninsule en sa botte

N'a pas vraiment, conscience dévote

Même que le Pape au Vatican

De ces djihadistes a le mors aux dents

 

Berlusconi ex président

Comme mafiosi n'est plus d'attaque

Tant dépassé par ces réacs

Mais verrait bien couler le sang

De ces prédateurs, venus d'Orient

 

Après le brexit de l'Angleterre

L'Italie songe à s'en défaire

De cette CEE, qui lui coûte cher

Lui refilant que des traines misère

 

Bonnes pommes de vertueux français

Nous on en est de ces blousés

Payé le prix pour s'y soumettre

A cette Europe même pas maitres

S'agit pas trop de dépenser

Gérer nos sous au pifomètre

Malheur si 3% de dettes !

Le bonnet d'âne et au piquet

Considérés comme bons derniers

Mais les latins, battent en retraite

On les comprend, plus concernés

 

Pologne, Autriche, Hollande, Hongrie

Déjà se préparent plier bagages

Se tournant chez les verts de gris

Pas mécontents, se parent de ces sauvages

Islamistes, derrière le grillage

 

Est commencée l'hémorragie

Plus que d'innocents pour se faire saigner

Fières nations ont pris le maquis

Se fiant qu'à elles-mêmes pour s'en sauver

 

Lisant pas dans le marc de café

Même inutile, d'avance prévu

Que l'Europe va se dépecer

Dans quelques années, n'y aura plus

Que des mendigots de l'Est venus

 

Paillards ritals, pas dégonflés

Se débarrassent de ces bons à rien

Combien même fachos accusés

Tempérament de vifs sanguins

Logique retour des aryens

 

Car l'on a que ce qu'on mérite

Laïcité a pris la fuite

Et quant au voile, juste une mode

Pour ces bouts de femmes, pas très commodes

Bouffer hallal ou canigou

On s'y complait gentils toutous

 

Ainsi j'en passe et des meilleurs

Au point que certains vont faire fureur

Dans tous les sens, selon l'orthographe

Tellement les peuples sont fumasses

Interdiction théorie des races

Sûr qu'on est bon comme la romaine

S'en félicite Marine Le Pen

Si on continue courber l'échine

Face à ces lâches de vermines

Notre dignité coure à la ruine

 

Ainsi seulement se désoler

Devant ces vaches de terroristes

On va mourir, illusionnés

De nos valeurs, droits de l'hommiste

 

Un de moins ce jour à l'Assemblée

Bruxelles n'en est pas à ça près

Quand les plus riches encore résistent

Ce qu'on devrait suivre la piste

De ces ritals, comedia d'ell arte

Polichinelles, géniaux artistes

 

Pleurer de rire, toutes nos larmes

Pas si tragique ce psychodrame

Pourvu comme eux on prenne le large

Qu'on s'en dégage, de cette rage

 

Que n'en déplaise à l'Elysée

Ne régnant plus que sur son budget

Mais qui profite à ces pèlerins

Alors pourquoi se briser les reins

 

Changeons d'avis et de parti

On est encore en République !

Les italiens montrent le chemin

Comme voisins et proches cousins

C'est pas un film spaghetti

Se confronter à ces indiens

Violents rebelles, amateurs

Mais ont voté, ces arlequins

Pour ces solides défenseurs

De leurs lois, d'un libre pays

A ne pas croire gauloiseries :

« Retour en arrière, époque épique »     JC Blanc mai 2018 (frères latins)

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