Faible et vulnérable.

mr_melvin

Après la mort de sa petite amie Clara suite à une overdose, Melvin devient alcoolique et se drogue énormément. Pour l'aider à surmonter cette douleur, Louis et Elsa, deux amis, l'accueillent chez eux.

« Avant que vous lisiez ce que j'ai pondu, j'aimerai que vous sachiez que je ne suis qu'un débutant, et que j'aimerais bien que vous me dites ce qu'il ne va pas, ou ce que je dois faire, ce que je dois améliorer, enfin bref. Bonne lecture les copains. »


J'entrais dans la chambre et je l'entendais pleurer. Je l'entendais pleurer mais je ne la voyais pas dans cette vaste pièce. Soudain le vent souffla très fort. Je me retournais et vis que la fenêtre du balcon était ouverte. Elsa était assise sur le garde-corps du balcon, ses pieds flottaient dans le vide. Ses larmes coulaient le long de ses petites joues roses et s'échouaient sur le goudron. Sans être trop brusque je me rapprochais pas à pas de Elsa et fini par m'asseoir au près d'elle. Je pris sa main et la serra très fort, pour qu'elle sache, pour qu'elle comprenne qu'elle n'était plus seule, que je était là, au près d'elle.
— Pour quoi es-tu dans cet état ? Lui demandai-je d'une voix paisible.
Elle respira un grand coup puis elle me tendit un portable.
— Quoi ? À qui il est ce portable ?
— Je l'ai trouvé dans les affaires de Louis. Me disait-elle en pleurant.
— Oui et alors c'est quoi le problème ?
— Regarde les appels tu vas comprendre.
Me répondit-elle en joignant ses mains pour couvrir son visage un court instant puis elle reprit ma main. Je sélectionnais la rubrique appel. Le dernier appel venait d'une certaine : Mon amour ♥
— Oui, donc c'est toi qui l'a appelé.
Elle sera ma main tellement fort, que je commençais à croire qu'elle allait me briser les os. Pour la calmer, je caressais avec mon pouce le haut de sa main.
— Ce n'est pas mon numéro ! Ce n'est pas mon numéro Melvin ! S'écriait-elle alarmé.
— Comment ça ce n'est pas ton numéro ?
J'allais aussi voir les messages que s'envoyait Louis et cette mystérieuse inconnue. Je fus surpris. Elsa, se retenait, elle ne voulait pas me répondre. J'avais compris. Louis l'avait trompé. Elsa l'aimait de tout son cœur, et cette merde l'avait trompé. Je pris sa tête et la posa sur mon épaule droite. Je jetais le téléphone dans la cours qui donnait en face du balcon.
— Calme-toi, ça va aller. Je sais que c'est dur à encaisser mais je sais aussi que tu es une fille forte. Je sais que tu en as dans le ventre.
— Comment tu fais toi ? Tout est si facile pour toi depuis la mort de Clara.
— Non ce n'est pas facile. Je fais juste comme si.
— T'es comme un acteur alors. Me disait-elle froidement. T'es une personne fausse.
— Je mérite un oscar tu ne crois pas ?
— T'es faux ou vrai en ce moment avec moi ?
— Tous ce qu'il y a de plus vrai.

Elsa et Louis c'étaient rencontré au lycée et ils avaient tout de suite vue qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Ils se sont fiancé juste après les épreuves du BAC et avaient prévue de se marier 10 ou 15 ans après. Tous les trois, nous nous étions fait une promesse celle de perdre notre pucelage et notre virginité après le mariage. Cette promesse la, Elsa l'a tenait toujours, Louis non. Moi non plus vue que j'avais fait l'amour pour la première fois avec Clara. Ne pas baiser jusqu'à ses 25 ans c'est énorme.

Elle me caressa l'avant-bras. Nous étions là, tous les deux perdus, abattu par la vie. Elle venait de se faire tromper par son plus grand amour, et moi j'avais perdu une personne qui m'était très chère. Nous étions faibles et vulnérables. Je descendis du rebord du balcon. Je tenais toujours la main de mon amie. Elsa, cessait de pleurer petit à petit. Je m'engageais vers la sortie du balcon en espérant qu'elle me suive. Soudain, je fus bloqué. Je me retournais, pour voir ce qu'il se passait. Elle m'embrassa. Ses lèvre, venait de se poser sur les miennes. Le vent souffla et vin s'échouer sur mon dos, donnant naissance à une chair de poule qui n'en finissait plus.
— Arrête ça Elsa. On ne peut pas faire ça. Lui disais-je.
— Je sais que tu en as envie. M'envoya-t-elle.
— Bien sûre que j'en ai vie. Mais tu es faible, tu veux te venger de lui !
Elle m'embrassa une seconde fois.
— Arrête je te dis.
Elle continua, sans relâche, petit à petit je me laissais faire. Je perdis tous mes moyens. Je n'étais pas en position d'arrêter tous ce qu'il se passait. Elsa était la marionnettiste, j'étais la marionnette. Ça allait vite, en quelque minute, elle enleva mon t-shirt, ouvra la braguette de mon jean puis elle me poussa sur son lit que nous avions rejoint tous en nous embrassant depuis son balcon. Elsa s'asseyait sur moi, elle avait toujours son petit chemisier. Elle continua de m'embrasser. Je faisais de même. Elle me mordit les lèvres, ça devenait de plus en plus sauvage. Elle s'arrêta de m'embrasser puis elle enleva son petit chemisier blanc. Sa poitrine était si belle, si ferme, si douce, si ronde. Elsa colla sa poitrine à moi, et ses cheveux vinrent sur mon visage. Ses cheveux bruns sentaient le jardin d'Éden et ils venaient aveugler mes yeux.

*

Les rayons du soleil m'obligèrent à ouvrir les yeux. Nous avions oublié de fermer la fenêtre. Je sentais la tête d'Elsa contre moi. Mes doigts dans ses cheveux, je les glissais de bas en haut, de haut en bas. Elsa n'avait toujours pas ouvert les yeux. Je regardais le plafond blanc, et commençai à réfléchir à ce qu'il venait de ce passé. Je dois avouer que je ne regrettais rien, je venais de faire l'amour avec la femme de mon ami d'enfance, et honnêtement je n'avais aucun regret. Je me levai et recouvra Elsa du drap blanc dans lequel nous avions couché. Je l'embrassai sur la joue, puis tout en étant nu, j'essayais de mettre la main sur mon jean, puis sur mon t-shirt. Je quittai la pièce sans faire de bruit, en marchant sur la pointe des pieds pour regagner ma chambre qui se trouvait au bout du couloir. En entrant dans ma chambre, je regardais l'horloge digitale. Elle indiquait 10 :30. J'allumais une cigarette et m'installa devant ma machine à écrire pour taper cette lettre. Le début fut très facile à trouver: Chère Elsa, ...

*

Chère Elsa,

Je ne regrette pas ce qui s'est passé. C'était merveilleux, magique. Je croie que je ne trouverais jamais de mot pour décrire ce que tu m'as fait vivre la nuit dernière. Le truc c'est que maintenant, je risque d'être à tout moment en manque de toi. Je sens au plus profond de moi, qu'il faudrait rien qu'une toute petite pulsion pour que j'ai une soudaine envie de te sauter dessus. Je dois te quitter, tu me prendras peut être pour un connard, mais je ne veux pas tomber amoureux de toi étant donné les circonstances. Je suis un mec assez sensible. Merci de t'être occupé de moi toutes ses semaines, j'étais dans une mauvaise passe et un peu de soutient ne fait pas de mal. Appelle-moi. Je t'aime.

Melvin TW.



Je posai la lettre auprès d'elle, exactement au même endroit ou j'étais couché peu de temps auparavant. Je la regardais qu'elle que instant. Elsa était là, innocente, sage. Perdu dans un rêve. Je déposai un baiser sur son front et quitta la pièce en prenant soin de ne faire aucun bruit pour ne pas réveiller la belle qui dormait sous ce soleil de plomb.

*

— Vous partez monsieur Wayne ? Me demanda le gardien de la villa.
— Oui je m'en vais, je pars, pour toujours ! Lui lançais-je — Faîtes un bon voyage monsieur Wayne.
— Je vous remercie Alan.
Je jetais ma veste en cuir à l'arrière de ma Mercedes SLS AMG Roadster. Je mis sur mon nez, les lunettes de soleil, que j'avais accroché à mon col. En même pas une minute, je quittai la sublime villa dans lequel j'avais résidé pendant des semaines, juste avant, j'écrasais le téléphone portable. Je laissais derrière moi un souvenir que je n'oublierai jamais, un moment de ma vie encré dans ma peau, dans mon cœur, dans ma mémoire. Au volant de mon bolide, je quittai la superbe ville de Cannes et pris la route pour la capitale française : Paris.

  • ok mercier mon amis pour publiciser

    · Il y a plus de 3 ans ·
    Elien

    Andrianantenaina Eloi

  • Merci pour tes conseils, je ferais plus attention la prochaine fois. Mais je dois aussi avouer que moi et l’orthographe ça fait 2. Encore merci.

    · Il y a presque 10 ans ·
    Tej 8

    mr_melvin

  • Sympa ce que tu écris, comme l'autre texte attention aux fautes & tout ce qui gêne genre "de Elsa" = d'Elsa, ou par exemple ce qu'on peut appeler la mise en page des dialogues:
    "— Regarde les appels tu vas comprendre.
    Me répondit-elle en joignant ses mains pour couvrir son visage un court instant puis elle reprit ma main. Je sélectionnais la rubrique appel. Le dernier appel venait d'une certaine : Mon amour ♥ "
    Tu devrais (par exemple) mettre ce qu'ils disent en gras
    "— Regarde les appels tu vas comprendre" puis une virgule suivie de, en police normale: "me répondit-elle en joignant ses mains pour couvrir son visage un court instant puis elle reprit ma main." (et là la phrase est trop longue je viens de m'en apercevoir) puis "Je sélectionnais la rubrique appel. Le dernier appel venait d'une certaine : Mon amour ♥ " pour reprendre l'histoire.
    Ce n'est qu'un avis mais je pense que ce sera déjà plus fluide si tu arranges bien la mise en page & corriges les fautes :) Bonne continuation!!

    · Il y a presque 10 ans ·
    Cat

    dreamcatcher

Signaler ce texte