Fanfare hydrocarburée...
halentien
Rentrant, à l’instant, de plusieurs semaines de labeur, non-stop, sur ma plate-forme pétrolière, je stationne à la hâte mon pick-up et pénètre notre aire de jeu. J'entends un brasier qui crépite, là-haut, dans la chambre conjugale. La séparation fût longue et pénible pour nous, amants à la sexualité sulfureuse qui depuis bien longtemps, a dépassée les limites de la triste réserve des couples bien trop chastes et frileux.
Je reconnaîtrais entre mille les couinements d’envie de ma vicieuse coquine.
Mes vêtements m’étouffent ! Je m'en débarrasse en les lacérant, respectant le scrupuleux rituel de nos retrouvailles. Le bruit des étoffes qui se déchirent t'a toujours rendue folle de passion.
Lentement, je monte, une à une, les marches de notre escalier, vers toi… ma chose en feu qui m'attend, lascive à souhaits.
Notre rencontre est imminente, et d'où je suis, je perçois déjà, les effluves de l'extrême moiteur de ton entre-jambes.
Mes testicules pendent comme jamais, rendues lourdes d'un désir comprimé depuis bien trop longtemps. À leur opposé, mon pénis, déjà en tension maximale, connaît parfaitement son chemin et suinte, déjà par avance, d'aller et venir dans tous les espaces que tu lui laisseras. Ah toi ! Ma si familière perverse.
Du plaisir que je tirerai de tous tes orifices, ma douce garce, j'en ferai un bouquet ; et te l'offrirai accompagné de mes hommages les plus obscènes.
Sans jamais détourner tes yeux de mon regard amoureux, ton oreille demanderesse se pâmera du masculin de mes râles, tandis que ton corps recevra l’extrême-onction de ma crème amandine.
Ma diablesse est en offrande ce soir, à en juger par ses chairs, exhibées à ma turgescence.
Je te promets les coups de reins que tu désiras tant, dans tes moments d’autosatisfactions quand j'étais absent.
De même, et chaque jour, n’en pouvant plus de ma solitude, je me branlais frénétiquement, sous ma douche matinale. Nos préliminaires ne seront qu’enroulements de mollets et poignées de cheveux entre nos doigts.
Tu m’as attendu, mon amour, depuis si longtemps et mon attente, s’est traduite par une semence qui semble avoir rempli mon corps tout entier.
Présente donc, au membre de ma bouche, tes jambes bien écartées, et vis avec lui, son aventure sensuelle en tes replis empourprés. Offre à mes lèvres ton santon rosé pendant que tu soupires mon nom et tes ouiiiis !
Tes fondations tremblent déjà de mes caresses buccales. Soudain, je sens ta main m'agripper les cheveux et, avec cette rage, que j'adore, tu me bascules en arrière sous ton regard fier, puis subitement généreux, dans l’idée que tu vas me rendre la politesse d’une manière que je pressens magistrale.
Tu me demandes de me tenir debout ! J'obtempère, dans l'instant, et écarte mes jambes, dégageant par-là, mon pénis, mes couilles, et leur contenu.
Alors que ta langue glisse le long de tes lèvres, tu rapproches, vers eux, ton visage. Soudainement, et sans prélude, tu viens happer mes testicules, me coupant subitement le souffle !
Je le retrouve, aussitôt, au rythme des cabrioles que font mes couilles gonflées dans ta bouche.
Je jubile de retrouver cette chaleur familière, douce et humide.
Collée à ton visage, ma queue laisse poindre en son extrémité, une goutte transparente, que tu t’empresses de recueillir de ta pointe linguale, en un regard amoureux de complicité. Tu te régales à n'en plus finir, laissant cette langue devenue limace, parcourir toute la surface de ma hampe ; du point où elle ressort, de la peau de mes bourses, jusqu'à l'extrémité de son gland, rendu bleuté par un engorgement toujours croissant vers l’impossible ! Point d'orgue de ta gourmandise, voici ma verge, maintenant tienne, au fond de ta gorge devenue cathédrale par la frénésie de tes fellations toujours plus profondes. Ta parfaite connaissance de mon vît, en ses moindres soubresauts, me fascinera jusqu'à mon dernier soupir en ce monde ! Ton orifice buccal va-et-vient comme une bielle parfaitement huilée. La vue de ton visage qui m’engloutit, en variant les allures, fait monter en moi un premier rouleau d’écumes...Je te conjure de faire une pause...!!! Tu m’obéis avec une munificence qui te rend encore plus belle, à mes yeux !
Cet interlude, pour moi salutaire, voit offrir au membre de ma gueule, ton délicieux entre-fesses ! Me voici, sur le champ, parcourir ton anus et sa périphérie, dont les senteurs poivrées excitent tout le masculin en moi. Enfin, je me délecte de tes premiers cris stridents ; prémices avant-coureurs d’une pâmoison déjà dans les parages. C'est en cette voie que notre union se fera totale, ce soir ! J'entends le désir de tes entrailles qui réclament leur masculine semence.
Écartant bien tes « joues de cuisses », de mes doigts noircis d’hydrocarbures, je présente ma queue toujours aussi raide à la hauteur de ton œillet en spasmes que je viens de recouvrir de salive et commence une intromission lente, qui te trouve à « belle-heure », sitôt mon extrémité en toi !
Ton attelage vient de se rompre et ses chevaux s'éloignent au loin, à grands galops. Répondant à ton besoin d’être prise « à la dure », je te pénètre de ma longueur entière en gémissant à mon tour.
A ta demande, mes coups de reins se font, tour-à-tour, légers, plus vifs et souvent violents. Une fièvre sexuelle t'enveloppe et te ravit à toi-même...Tes cris deviennent insensés, surnaturels... Ils semblent maintenant, sortir de la fournaise de ton ventre, dont les parois se tordent dans tous les sens. Toi et moi sommes au comble de la lubricité. La sueur de mon corps en flammes s'écoule en gouttes généreuses sur tes seins gonflés et s'évaporeraient presque à leurs contact ! L’écho de ton fade vient de nous rejoindre en une manifestation jamais atteinte, où les aigus de ta gorge viennent se mélanger à mes graves de chevalier invincible, toujours à la conquête du Graal de ton âme ! Ton corps n'est plus qu'un arc tendu à l'extrême dans mes bras crispés dont la corde va bientôt céder !... La voici se rompre en un feu d'artifice dantesque ! Tu es engloutie par le cataclysme de ton Vésuve.
Je veux me retirer délicatement, mais tu protestes ! Tu veux la sentir encore un peu plus longtemps dans le creux de ton ventre.
Je te fais part que mon tube à succès va entamer son refrain. Je me retire pour la douche érotique que tu as toujours aimée prendre, afin de sentir mon essence se répandre sur ton visage, puis tes seins, puis ton ventre et enfin, venir mourir au seuil de ton pubis.
Mes jets se font puissants et copieux, alors que mes testicules entament leurs mouvements de yo-yo caractéristique.
Tu en veux aussi dans la bouche ? Qu'à cela ne tienne, en voilà encore de mon foutre !
Je jouis d'un orgasme dont ta langue se charge immédiatement d'éliminer la moindre trace…Je suis totalement vidé.
Te voilà spectatrice du tableau de ton homme satisfait. Moi ! Ton guerrier qui chancelle, comme après avoir reçu l'estocade de son farouche adversaire. Je reconnais dans ton regard, cette fierté de m'avoir conduit par-delà nos raisons. Par mes enlacements, je veux maintenant t’emmener, blottie contre mon torse, vers le plus doux des assoupissements …Tu vas t’endormir, et bientôt respirer au rythme de mon souffle dans tes cheveux et des interminables « je t'aime » à ton oreille.
Je crois que tu rêves déjà... Je parcoure d’une ultime caresse tes flancs en sueur, puis regarde le Ciel par la fenêtre. Je consacre au Créateur une reconnaissante prière pour Ses délices et Le loue en une pensée recueillie, avant de te rejoindre, mon amour, dans le silence parfait de notre coquille...