Fantasme en attente

medusa

Penser à tes bras, qui n'enlacent rien d'autre que moi,
Mon corps tout entier, blotti, contre toi,
L'amour se faufile entre nos vêtements trop serrés,
Il est grand temps de s'enivrer,


Fantasmer sur chaque millimètre de ta peau,
Sur ce qui pourrait érafler tous nos idéaux,
Tout ce par quoi nous sommes déjà passés,
Nos épreuves respectives, celles que nous avons enduré,


Me laisser voguer dans ton regard azur,
Entre nous, détruire ces murs,
Berlin n'est jamais bien loin,
Quand ton blond fond sous mes mains,


Les doutes ne peuvent perdurer, l'intensité les bouscule,
La mélodie ne fait qu'atténuer, toute trace d'affection qui bascule,
Regarde moi encore, fleurir sous l'émoi,
Danse de nos corps, dans mon imaginaire parfois.

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