Fat Boy
Côme Jausserand
(Pour parachever la coïncidence de l'un de mes posts avec celui de Célestin Brincoquin un peu plus tôt)
Petite conne le sol rayonne
Il fait beau quel manque de bol
Evite les vêtements foncés
Je crois que le ciel frissonne
Tout n’est pas que parabole
Ton destin est bien concret
6h, c’est l’heure qui sonne
Pour Parsons et Jeppson
C’est qu’ils en font des tonnes
8h, c’est l’heure qui sonne
Pour Caron et Nelson
Mais c’est qu’ils en sont des hommes
Fuis le point le plus parfait
C’est un T sur l’oreiller
J’ai ton deuil dans ma visée
Manhattan va s’élever
Dans un étui de fumée
Sous mon œil halluciné
6h, c’est l’heure qui sonne
Pour Parsons et Jeppson
C’est qu’ils en font des tonnes
8h, c’est l’heure qui sonne
Pour Caron et Nelson
Mais c’est qu’ils en sont des hommes
Dans la mélasse violacée
Sauvons ma virilité
Pendant que ton corps s’éclate
Sous l’impact ou dans la FLAK
On aurait pu s’y noyer
J’entends Lewis murmurer
« Mon Dieu qu’avons-nous fait ? »
6h, c’est l’heure qui sonne
Pour Parsons et Jeppson
C’est qu’ils en font des tonnes
8h, c’est l’heure qui sonne
Pour Caron et Nelson
Ils resteront des hommes
« Mon Dieu qu’avons-nous fait ? »
« Mon Dieu qu’avons-nous fait ? »
Je précise, parce que le mot Manhattan a parfois prêté à confusion, qu'il ne s'agit pas d'un texte sur les attentats de 2001 mais bien sur le bombardier Enola Gay et ses hommes d'équipage.
· Il y a presque 12 ans ·Côme Jausserand