Faut-il se faire vacciner contre la grippe ?

campaspe

Article publié initialement sur marieclaire.fr

"Revoici l'automne, la saison des nouvelles sorties littéraires et du nouveau vaccin contre la grippe. Si je me réjouis toujours des premières, j'avoue que la mise sur le marché du second m'indiffère. 
Certes, je ne fais pas partie d'une population à risque, n'étant ni porteuse d'une affection chronique respiratoire ou cardiaque ni d'un déficit immunitaire, et n'étant pas d'avantage enceinte. Mais de plus, je l'avoue, je ne suis pas persuadée par les campagnes de santé publique sur ce sujet. D'une part, le vaccin doit combattre les bonnes souches de grippe. Or très régulièrement le virus «deviné » par les laboratoires ne combat qu'une des souches infectieuse de l'année nous laissant vulnérable aux autres.
Par ailleurs, le nombre de cas de grippe évités reste faible, en regard du nombre de cas qui surviennent chaque hiver. Et parmi ceux-ci, seuls une faible proportion a des conséquences graves : l'an dernier, seuls 818 cas de grippe ont nécessité une hospitalisation, et 153 décès sont intervenus. D'un point de vue statistique, - peut être sans même nous en rendre compte - nous adoptons dans la vie de tous les jours des comportements qui nous font courir des risques bien plus importants, et je préfère m'employer à combattre ces risques là.
Mais pour tout vous avouer, la raison principale pour laquelle je ne me ferai pas vacciner est que la grippe reste toujours, du moins dans la représentation que je m'en fais, une maladie bénigne, certes désagréable, mais finalement très supportable : Rester un week-end chez moi entre potions et tisanes me donnera enfin l'occasion de les lire, ces livres de la rentrée."

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