FEMME... Ô... FEMME

robert-henri-d

FEMME…Ô FEMME

Mieux vaut-il vivre ses rêves
Avant que tout ne s’achève
Que de vouloir rêver sa vie
Avec un cœur tout desservi…
Ô femme qui sans finesse
Ne veux pas voir que tu me blesses
Puisque se brise le charme
Que je dépose les armes.
Que si je perds tous mes combats
C’est l’âme qui ploie sous le bât !
Que n’es-tu donc cette Muse
D’où toute vie germe et fuse !
Tu confondrais au jour prochain
La volupté d’un baisemain.
Tu entendrais la voix des fleurs
Dans les abysses de mon cœur.
Tu marcherais dans mes pays,
Communiant dans mes Abbayes ;
Et tu verrais dans mes regards
Disparaître larme et brouillards.
Tu serais enfin… "La!" Femme
Qui aimerais ma flamme.
La puissance de ma gloire
Et ma force absolutoire
Pour des péchés spirituels…
Tu serais Archange éternel!
Et ma Gardienne suprême.
Tu briserais l’anathème
De ma jeunesse sans berceaux
Qui emprisonne mes oiseaux.

Ô la belle conquérante
Contre démons qui me hantent !
Chevalière magnanime
Connais-tu ce qui anime
Le cœur de l’homme troubadour
Tu serais mon toujours d’Amour
Dans le premier bonheur du jour
La tendresse à mon secours
Soufflerais-tu mes nuages
Pour éclairer mes mirages
Marcherais-tu dans mes déserts
Sur mes pas syllabaires
Apprendrais-tu encore aussi
Les mots d’amour qu’on associe
À de bien belles images
Jusqu’à te faire des hommages.
Serais-tu prête à partager
Jusqu’à ne rien d’autre penser
Que même regard, que même idée
Pour voir paraître une orchidée…
Si d’aventure tu veux cela
Ouvres ton cœur, ouvres tes bras
Accroches un sourire à ta vie
Donnes-toi une âme ravie :
Alors tu banaliseras
L’énigme de Mona Lisa !

Robert Henri D 

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