Fenaison mortelle

bech

Fenaison mortelle, c’est assez de flétrir

Un pétale de sang, une pousse stellaire,

Un miracle lacté, une veine de lyre,

Une toile nimbée, un pouls crépusculaire.

  

Nectar se veut miel et je reste à languir

Ses clairières d’azur, ses cascades solaires,

Ses planètes sucrées, ses éclats de sourire,

Ses larmes de marbre, ses secrets sanctuaires.

  

Floraison nouvelle, j’espère avant partir

Une joie sur ses quais, le bonheur dans ses mers,

Un rêve sur son pont, sa bise du martyr,

  

Son diadème qui bat, son corail qui soupire,

Son regard de printemps, son toucher aurifère,

Ses geysers de passion, ses volcans de désir…

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