Feu d'artifices

Anthony Dubourg

On s'est déjà demandé c'que ca ferait d'aimer vraiment !
A tel point qu'on s'aide et qu'on se concède des pars de nos vies
Pour se perdre et se retrouver comme de vrais aimants même si
On sait déjà qu'on s'aime et l'amour qu'on sème dans le regard
De nos femmes aimantes n'est qu'un trompe l'œil
Pour qu'on cède à ces ébats et qu'on cesse d'être las de courir
Après le manque éperdument !
Et toi qui croyais m'aimer, tu t'es perdu non ?
Tu croyais avoir trouvé du réconfort dans mon sourire dense et narquois
Mais je ne suis qu'une souris qui passait par la, attiré par le silence dans le noir,
Mais trop peureuse pour rester danser le soir, et tu sais j'y pense parfois
Quand tu te change pour m'attirer vers toi.
 
Tous les hommes te mentent, tu n'sais plus ce qu'est la sincérité,
On n'sait pas se parler sans s'irriter, et au final les mots te manquent.
Tu croyais pouvoir me changer, pour qu'tout le monde le sente,
Que tes blessures n'étaient plus que ton passé de môme qui s'planque
Derrière des artifices.
L'honnêteté est un sacrifice que tu as dû faire après avoir eu affaire à
Des hommes entêtés,mais Dieu voit clair et à ses yeux tu es endettée.
Mon art s'divise quand il s'agit d'écrire pour ne pas crier sur toi,
J'ai envie de prier pour toi, j'ai envie d'tout nier de toi,
Puis j'ai de la pitié pour toi.
Quand j'ai vu tomber ton masque à terre, sur ton visage
C'est ton mascara qui caché tes larmes,
Mais il est trop tard pour racheter ton âme,
Ce genre de frasque n'a guère plus de sens que la guerre.
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