Feuille morte

stockholmsyndrom

J'ai jamais réver d'atteindre les nuages,

Je veux être l'éclairçie,

J'ai jamais voulu rentrer dans les rouages,

j'aspire a vivre en autarçie.

La nuit, les pléiades sont si lointaines que les chances de les atteindre sont vaines,

Cette nuit, elles parraissent si accessible, les taux élevés dans mes veines.

Tu sais, je fait ce rêve récurent oû je demande qu'on me les rendent réellement,

Mais le crépuscule emporte tout, comme tout autant en emporte le vent.

Je me lève encore un matin,

Ou l'apres midi prend fin,

Les yeux dans le brouillard,

Les questions se sont enfuites l'espaçe d'un soir,

Elle reviendront tôt ou tard, plus fideles qu'un clébard,

Car l'ivresse est éphémere,

J'me jette des bouteilles a l'amer,

Passant le temps, tant qu'il en reste,

Les asticots bouff'ront le reste.

Je n'attends rien de personne,

Je veux pas devenir quelqu'un avant que mon heure sonne,

On est tous concernés par les fleurs du mal de Charles,

Laissez moi bourgeonner dehors, au beau, de l'air a souhait,

Et je vassillerais sans larmes,

Au monotone de l'automne, qui me tueras d'exister.

Et si j'écrivais ? De la merde en exutoire!

J'en ai marre de ressacser sans cesse la cruauté des faits et gestes des gens fourbes, des fées, des pestes jusqu'a c'que le sommeil n'amarre.

Embrûme moi plutot,

De ce fameux nuage vert,

Qui fait con-danser les mots,

et produit des pluies de vers,

Fais pousser les souvenirs de jacques,

Au millieu des prés verts,

Le millésime aux milles cîmes,

Aux altitudes rarissimes.

Viens ici inverser les aiguilles du temps imparti,

Et si tu fais tourner toi aussi,

Je t'ouvrirais mon univers,

Histoire qu'on s'affaire a faire de cet enfer un océan de paradis.

J'suis pas un clubber de Jet-Set,

Moi, j'veux être dans l'club des 27,

La suite c'est du bonus-track pour les gens mûrs a s'ennuyer,

Je ne poserais pieds dans cette barque flottant vers le futur guidé,

Je veux voloer, voler, voler, voler, voler, voler et m'écraser,

A l'apogée de mes projects,

Le scélérat que je suis,

Ne scellera pas le sort d'autrui,

Ne prends pas part au parti pris.

Avis aux amateurs,

Je veux me vid-et vivre en apesanteur,

Pour chier sur le Christ Rédempteur,

Je laisse a Wharhol son quart d'heure,

et tous ces leurres au fossoyeur.

Certains diront que je me suis enfuis,

Mais tout ce qu'ils diront, peu m'importe,

Ce dernier voyage résumera ma vie,

Moi qui ne suis qu'une feuille morte.

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