Feuilleton Sarko, suite homérique
Jean Claude Blanc
Feuilleton Sarko, suite homérique
Sarko toujours le choix du roi
La régalade des médias
Bien revenu de l'au-delà
Le peuple ne boude pas sa joie
Ce qu'il fait preuve de mauvaise foi
Mais la Justice passant par là
En examen selon la loi
Français moyen comme il se doit
Mais à sa botte nombres d'avocats
A tous les coups s'en sortira
Et qui alors s'en souviendra
De ses combines de scélérat
Surexcité Chef de l'Etat
A la télé se fend de courbettes
Bien trop poli pour être honnête
Jouant le rôle du martyr
Mais on se pince pour ne pas en rire
Ce comédien a de l'avenir
Clown dans un cirque, marionnette
Jure ses grands dieux qu'il n'en est plus
De ces politiques corrompus
D'ailleurs pauvre innocent
N'a pas fait ça pour de l'argent
Car la campagne (Carla compagne), coûte cher
Pris la main dans la bonbonnière
Que pour ses potes, les satisfaire
Tant endetté le RPR
Couru d'avance, bouc émissaire
Ce Kadhafi si solidaire
Qui simplement lui a offert
Menues monnaies, pour se refaire
Franc du collier et visionnaire
Service rendu, mais en retour
Attendait plus de ses mamours
Le soutenir en cas de guerre
Contre ses libyens voués à l'enfer
Prêchant Allah dans le désert
Hélas mal récompensé
Plantant sa tente à l'Elysée
Avec milliards à la clé
Soudainement exécuté
Pour qu'il la ferme cet oiseau rare
Candide, ne trouve pas ça bizarre
Certes Président, sacré roublard
Pauvre Nicolas, même pas sa faute
Etant trop tête de linotte
L'a accueilli en noble hôte
Avec sa gueule de bon apôtre
(Pour ainsi dire il est des nôtres)
Moindre des choses régler sa note
Tandis que son peuple se la saute
S'est mortifié de ses erreurs
Bouillant d'orgueil l'air supérieur
Durant des heures, chez le procureur
Mais qui pige rien à ses astuces
Ce magistrat, tellement minus
Va se l'inscrire pour mémoire
Si par hasard, revient au pouvoir
Prend à témoin ses vaches à lait
Concitoyens cette fois sacrés
A eux plaider sa vérité
Qu'il n'a pas tué qu'un peu fraudé
Pas ces corbeaux qui ont le juger
Ex du palais, mérite respect
Pourtant se confondent en largesses
A son adresse par politesse
Ni molesté, ni injurié
Car il a va de sa noblesse
Alors pourquoi s'en confesser
De ses errements du passé
Pour média-part bon client
Ce personnage de roman
Car plus grand mort que vivant
Lui promet bel enterrement
Tout divulguer séance tenante
A ses sujets tout ce qui le hante
Pour l'épauler en son malheur
Peu de partisans ni de flatteurs
Justes quelques mots d'encouragement
Sont pas légions, pour son honneur
Car son mouvement presque mourant
Autre chose à faire, ses électeurs
Se tournent vers Manuel, nouveau sauveur
Vu son ardeur, sève de pur-sang
Ce que ce monde peut être ingrat
Lui faire la peau à ce Nicolas
Qu'a tant gâté ses compagnons
Ainsi le coller en fosse aux lions
Pas très loyaux, ces faux jetons
Risque en souffrir la Nation
De ces espèces rares oiseaux de proie
Plus que des paons, qui font la roue
Drôles de gibiers, se montent le cou
Enième affaire de ce farfelu
Au point d'être mis en garde à vue
S'en exaspère mais résolu
N'espère de ses proches, aucun salut
Plus que sa sirène, qui se tord le cul
Déjà le plaignent ses vieux coquins
Si hypocrites républicains
Versant des larmes de crocodile
Tout ça pour ça, voué aux chiens
Mais la conscience pas très tranquille
En ont goûté du fric facile
Pour qu'on refasse sa conquête
Que de messages sur internet
De ses mots doux, mi sel, poivrés
Mais salement interprétés
Pourquoi y porter intérêt
Est né ainsi, tout jeune vedette
Encore au banc des accusés
Ce que ces gens sont obsédés
Ces journaleux chichement payés
Pour une brève, se font pas prier
Bien que ça sent un peu le fumier
Car tout se vend, même la merde
De toute façon, n'a rien à perdre
Ainsi se rassure l'autre ordurier
« Casse-toi pauv'con », pas fait exprès
Sûrement sa langue a fourché
Visitant quartiers malfamés
Où n'y plus droit de cité
Hélas pour lui, destin tragique
Résiste se marque de fabrique
Aurait pu dire, sans se faire chier
« Viens me sucer, jolie pépée
Me cirer les pompes, maigre émigrée
D'avance moi je t'en sais gré
Déjà pas mal t'enfiler »
Sur sa gauche s'est fait des alliés
Mieux que la droite, dévoués
Hollande s'en garde le critiquer
Car comme lui a profité
Fêtes galantes, tous frais payés
Mais vieux renard et rusé
Jamais il ne s'est fait choper
S'il ne sait pas représenter
Y'a une raison, que lui seul connait
Plagie Pagnol « Temps des secrets »
Feuilleton Sarko suite homérique
Eternelle star à succès
A pas rater sur chaine publique
Suspens en plus, poursuite du fisc
Arrêt de rigueur, vite bâclé
Qu'un vaudeville pour faire marrer
Ses courtisans mal renseignés
Sur ses côtelettes de fin limier
Car question d'être emprisonné
Comme un poisson va se faufiler
Entre les mailles du filet
Plus que témoin, bien assisté
Débarrassé de ses forfaits
Seuls ses comparses vont dérouiller
Tant pis pour eux, c'est mérité
Qu'aillent à la barre prêter serment
Mentant comme arracheurs de dents
Plus de problèmes dorénavant
Lui s'en tamponne, blanchi, parfait
A la retraite plus concerné
De ces histoires en a soupé
D'ailleurs s'en est tiré gracié
Sera toujours là pour l'enchanter
Carla brunie, de brûlants couplets
Mais qui a beau s'égosiller
Pas poétesse acclamée
Ainsi Sarko vous ai conté
La mine contrite, faut m'excuser
Dramatique film, à pleurnicher
Comble de malheur pas du ciné JC Blanc mars 2018