Février

Florence Udé

La suite d'un mois/une nouvelle.ATTENTION C'EST DU BOY'S LOVE DONC RELATION HOMME/HOMME

 Un mois froid mais joyeux. Un jeune homme blond, très blond au yeux bleu regardait janvier et mars marcher tranquillement main dans la main et se souriant de derrière sa fenêtre. Il était heureux qu'enfin les deux se soient avoué ce qu'ils ressentaient. Il avait vu depuis longtemps comment les deux se regardaient. En tant que cousin, mené éloigné dans le cas de mars, il aurait voulu les aider mais le fait que janvier soir toujours en train de travailler ne lui avait pas permis de vraiment l'approcher. Les seul fois ou il aurait pu... et bien janvier ne faisait que le regarder d'un air froid l'air de dire "pourquoi m'abordes tu? Veux tu te moquer de moi?" Dans ces conditions il n'avait pu lui parler de mars. Mais finalement tout allé bien maintenant que les deux étaient ensemble. 

Plongé dans ces pensées il n'entendit pas les bruits de pas s'approcher de lui et ne réagit quand sentant des bras se refermer autour de lui et une bouche embrasser sa nuque. Il sourit et se tourna vers le jeune homme qui lui souriait.

"Pourquoi souriais tu ainsi, lui demanda le jeune homme roux?"

"Je regardais janvier et mars en me disant qu'ils étaient enfin heureux."

"Et toi es-tu heureux avec moi?"

"Je n'aurais jamais pu rêver mieux que toi et tu le sais, répondit-il en souriant."

Il ne savait toujours pas ce qui avait pu attirer le jeune homme chez lui. Il n'était ni beau ni très grand, n'avait rien de mystérieux et n'était pas spécialement doué en quoi que ce soit mais Peter l'aimais lui le pauvre mois de février Miroslave. Il l'avait rencontré dans un bars alors qu'il travaillait comme serveur. Ce serveur roux lui avait immédiatement attiré l’œil. Un roux éclatant en plus. C'était très rare en Slovénie. Suffisamment pour être noté. D'ailleurs de nombreuses filles l'avaient également remarqué mais lui continuaient son service l'air de rien sans se préoccuper des regards comme s'il en avait l'habitude. Miroslave était resté jusqu'à la fermeture du bar pour continuer à le voir et avait fait de même les jours suivant.

Finalement au bout d'une semaine Peter c'était assis à sa table alors que son service était finit. 

"Salut, commença le roux, je m'appelle Peter. Et toi?"

"Miroslave, avait-il répondu un peu surpris de la présence de l'autre à sa table."

"Tu viens souvent ce dernier temps alors je me suis dit que ce ne serait pas mal de faire connaissance. Tu es étudiant?"

"Oui en deuxième année de droit."

"Et tu as le temps de sortir! Ouah! Tu dois être doué alors."

Son enthousiasme était rafraîchissant.

"Mon père travaille également dans le droit alors je connais pas mal de chose. Ça aide pour apprendre, sourit le blond. Et toi que fait tu?"

"Moi je suis étudiant en art. Mes parents viennent de divorcer et j'ai décidé de venir ici pour continuer mes études mais il faut que je travaille pour payer mon loyer alors je bosse ici."

Il fit un grand geste de bras pour montrer la salle.

"En plus j'aime bien cet endroit mais bon je dois sacrifié du temps de révision pour cela."

Il grimaça en disant cela. Sûrement que ces notes devaient en pâtir.

Ils avaient continué à parler tard dans la nuit et finalement février avait proposé à Peter quelque chose qu'ils n'aurait jamais cru dire un jour à quelqu'un.

"Je vis seul dans un appartement beaucoup trois grand pour moi alors si tu veux tu peux venir loger avec moi. Cela t'économiserai du loyer et tu pourrais te consacrer à tes études."

"Que veux tu en échange? Tu dois forcément vouloir quelque chose, fit Peter d'un air soupçonneux."

"À vrai dire je voudrais surtout un ami, avoua Miroslave. Je suis la personnification actuelle du mois de février et personne ne veut réellement être amis avec moi à cause de cela. Maintenant que tu sais cela je suppose que tu vas plus vouloir me voir également."

"Pourquoi?"

"Et bien tu sais, "les mois ne sont vraiment pas fréquentable, ils ont tout ce qu'ils veulent même en naissant dans des familles pauvres. Et quand ils sont dans des familles riche c'est encore pire" et ainsi de suite..."

"Les gens qui disent cela ne sont que des idiots et sont jaloux."

"Jaloux de quoi? De mon père qui me hurle après que c'est de ma faute si ma mère est partie quand elle a découvert ce que j'étais? Jaloux que mon grand-père m’ait renier et ai déclaré que je n'existais pas? S'ils sont jaloux de tout cela je le leur donne bien volontiers, dit-il avec amertume."

Il baissait la tête pour ne pas avoir à voir la pitié dans les yeux du même homme. Il me voulait plus de la pitié de qui que ce soit.

Il sentit soudain une main relever son visage et quelque chose de chaud se poser que sa bouche. Il regarda ébahis Peter en train de l'embrasser.

"Que..."

"C'était le seul moyen de te réconforter qui me soit venu à l'esprit. J'espère que tu me m'en veux pas, s'excusa le jeune homme. Pas que je le regrette. Depuis que tu es entre dans ce bar et que je t'ai vu j'ai senti que tu étais spécial et en même temps je voyais de la tristesse dans tes yeux et je voulais l'effacer. Je sais que cela peux paraître idiot mais depuis que j'ai croisé ton regard je ne pense plus à rien d'autre. Tous les soir j'attendais ta venu avec impatience et aujourd'hui j'ai trouvé le courage de t'aborder. Je suis désolé de t'avoir embrassé en profitant d'un moment de faiblesse de ta part et j'espère que tu ne vas pas me détester alors qu'on viens de se parler... Mais en même temps je ne sais pas vraiment pourquoi je suis comme cela. C'est la première fois que je ressent cela et cette envie d'embrasser quelqu'un."

Miroslave n'en croyait pas ses oreilles. Peter l'aimait! Le roux continuait de parler pour cacher sa gêne alors que Miroslave le regardait toujours d'un air ahuri. Finalement pour le faire taire il posa ses lèvres sur celle de Peter.

"Je ne t'en veux pas alors ne t'en fait pas mais je voulais savoir ; que ressens tu pour moi? Je me veux pas me faire de faux espoir et devoir faire face à une désillusion."

Peter rougit et baissa les yeux.

"Pourquoi m'obliges tu a dire quelque chose de si embarrassant?"

"Parce que moi je t'aime et que je ne veux pas me retrouver avec le cœur brisé si toi non. Je préfère tout abandonner maintenant si tu ne ressent rien pour moi."

"Je...Je crois que je ressens la même chose pour toi, fit il en réunissant de plus belle."

Miroslave sourit et l'embrassa de nouveau.

Février sourit et rigola en repensant à ces souvenirs. Suite à ce baisé Peter était venu vivre avec lui dans son appartement. Cela faisait trois ans maintenant qu'ils étaient ensemble et ils s'aimaient toujours comme au premier jour.

"Pourquoi rigoles tu cette fois? Je sais que tu es chatouiller mais je ne t'ai rien fait."

"Ce n'est pas toi. Je repense juste à de vieux souvenir agréable, à notre rencontre..."

"Et pas à ce qui c'était passe après, demanda le roux avec un sourire dans les yeux? Faut-il que je te le remette en mémoire?"

Février sourit.

"Il faudrait peut-être que tu me le remette en mémoire, je ne m'en souviens plus très bien."

"Les autres risque de nous attendre."

"Alors qu'ils attendent, dit-il en ôtant la chemise de Peter et le poussant sur le lit."

Oh que si il se rappelait de ce qu'ils avaient fait après et ce qu'ils avaient fait de nombreuses fois depuis. Il ne risquait pas de l'oublier un jour, pas tant qu' Peter voudrait de lui et même après il ne l'oublierait jamais.

Miroslave : blond, 1m80, renfermé à cause de son passé solitaire et de ces parents. Étude de droit. 22 ans.

Peter: roux, 1m82 exubérant, hétéro à la base mais amoureux de Miroslave, n'est pas l'incarnation d'un mois. Étude d'art. 21 ans.  

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