Fleur
midona04
Fleur arrachée finit par faner
Le pollen au vent tente de se disperser.
Fleur continue à sourire pour sauver un empire,
empire sans empereur, rien ne pourrait être pire.
L'espoir est vain mais il est mien,
le ciel fait mal, il est ma lame, lame qui a trop fait saigner, sang qui daigne plus couler.
Les larmes coulent pour un amour,
au gré des vent, pleurs dispersés,
quais de gares ou enterrement, des cris d'enfants.
Pleurs toujours pour mon amour,
Lente agonie,
ta main posée, quand recommenceras tu à m'aimer.
Et si c'est vain, et si c'est mien,
fabulations de mon esprits,
toi t'es parti, vivre seul loin de moi, conséquences de ta vie tu crois.
Moi je crois que tu es mien,
dans un empire à rebâtir,
les oiseaux sur la cime des cyprès, nous y voilà doux mois de mai.
L'espoir me perdra,
je suis déjà paumée je crois,
les champs et les horizons me paraissent bien trop navrants.
La vie c'est toi, et ton souffle lent, toi étendu là, inconscient. L'amour c'est moi,
la nuit me fait défaut, toujours la pour faire venir les sanglots.
Mais sanglots bientôt seront loin,
fleurs fanées mais pas en fumés,
pollen dispersés au vent marquant,
le mois de mai, aimes le printemps.