Flickers in Versailles

Anaïs L.

Un éloge.

L'ardeur de ton soleil effraie cette mer de nuages

Qui inonde ta forteresse 

D'une brume dorée bondée d'étincelles ;

Au crépuscule d'un cosmos en détresse,

Elle révèle sa grandeur qui l'appelle...


... Versailles. Ô Versailles ! Magnifique.

La douleur de tes désirs effrénés

Se cache dans le vacarme des lumières résonantes, 

Dans les senteurs printanières au parfum biaisé

De maintes effervescences aliénantes.


Le monde tremble sous mes pieds ;

Au beau milieu de l'Avenue de Paris 

Vois : les images des éclats se déchaînent.

Seule la nuit ravive la flamme 

De la quiétude dissimulée par les astres. 


Un instant, une halte et rien ne se transforme. 

Versailles, tu restes et resteras...

Celle qui  brandit sa fierté 

Au beau milieu de tous ces murmures 

Qui tamisent la brillance de tes ombres.  


Anaïs L. 

 

 


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