FluX

la-fille-d-octobre

C est un jour de soleil meme s il fait froid , rien ne sera plus jamais triste en moi , j ai ce train a prendre , un quai a atteindre mais je sais que je vais devoir me contenir et ne rien te montrer de mes agitations interieurs , bouleversements et commotions de mon âme et de mon Coeur .
j ai cette porte a pousser , descendre sur ce quai , plus rien ne sera brumeux je le sais  , mes humeurs maussades disparaissent au rythme de mes pas , ceux là meme qui s avancent vers toi .
Je decouvre enfin la splendeur de ton sourire celui qui m invite a me blottir au creu de toi , TOI … au premier contact , je sais que c est toi ! mais comment oser te toucher ,
t atteindre sans avoir peur  , ma voix , mon corps , mes mains , je tremble .
J ai si peur de voir qui je suis dans ton mirrroir , toi qui je sais sublimera mes hivers quand moi je pourrai tout juste rafraichir tes étés.
Mots , souffles, soupirs , parfums , autre espace temps, je me retrouve dans ton cosmos , galaxie etrange dans laquelle je me sent deja si singulierement bien .
Le temps s arrette , les aiguilles n avancent plus , je decide ainsi de m abandonner et de me noyer dans le flot nebuleux de ton suaire . Je pourrai y rester pour l eternité , j oubli mes orages et espere un siecle de repit .
Ton parfum d eternité , mon ether , celui qui me renverse marque ma peau de son sceau.
Dans mes clairs-obscurs je me devoile pour ne plus jamais me revêtir .
 Nue , completement nue comme un ciel que tu aurais inventé et dans lequel tu aurais dessiné une nouvelle destinée .
Entaillée en profondeur tu decouvres a ton tour toutes les fondations de mes chateaux d espagne , mes citadelles de dentelles , mes donjons de papiers , tu en deviens le propriétaire possedant a jamais leurs clefs , celles  dont j ose enfin me défaire.
Je me hasarde a croire , m aventure a esperer , m enhardit a desirer ce grand mystère qu est ton être inespéré.
Ainsi dans le feu pantonimique de mon corps , je sent venir mes dépossessions ,celles qui m ont si longuement baillonée et nourrit la soumission de mon spectre.
Lacher prise , pour de bon , que je me montre vulnerable , imparfaite , penetrable , Enfin.
Parfois si lache
Par le passé,
pour voir la vérité et ainsi accepter avec témérité l absolution de mes retenues , comme toi pur esprit tu le fais .
Mes rêves , un rêve , celui d animer ,d assouvir et d ettoffer ton inanition.
Entretenir ta faim , te sustenter et ourdir ta boulimie de moi pour que jamais tu n es besoin d un autre parfum.
Je ne lutterai plus car le desir de faire de toi ma réalité est trop profond  et que j ai dompté ma raison pour ne plus avoir honte de vouloir te rendre cynorexique.
Longue est cette quête d'absolu , ma necessité , mon tout puissant , traversant sans cesse les lieux les plus inappropriés a ta recherche.
Longue fut cette attente au millieu d un neant ou les âmes volages fusionnaient leurs natures en oubliant leurs entrailles un instant.
Longue encore les apres nuits et les avants jours ou l espoir de trouver a fleur de peau , l être d evidence que tu es .
Car je l avoue au premier regard j ai su , maintenant Je SAIS .
Je prendrai tes tempetes , tes heurts , ta foudre , tes coups de tonnerre , tes ruptures , tes commotions et je créerai une accalmie , j inventerai des eclaircies pour que tu puisses t'entourer de quietude , cette douceur que tu viendras chercher sans cesse en mon sein , assidument , eperdument , incessamment .
Je respire …
Je «  Vie » …

Faerie.


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