Fonction Publique

Lorsque au sein de l'éducation nationale, l'école des écoles, le lieu ou l'on est censé grandir par le savoir, ce ne sont pas les enfants qui ont le plus de mal à apprendre mais les adultes qui les encadrent et leur donnent des leçons... 

Lorsque le gouvernement met des outils en place pour lutter contre le harcèlement scolaire, lorsque des consultations citoyennes sont crées pour trouver des idées, regroupant ainsi des centaines voire des milliers de citoyens participants, lorsque les associations de terrains sont mobilisées pour trouver des outils concrets dans leur mises en place effective, lorsque c'est tout un ministère qui travaille main dans la main pendant des mois avec tous ces intervenants ... mais qu'il suffit qu'une seule personne, celle qui dirige l'école, refuse de se former ou d'adopter ce nouvel outil, par peur du changement, ou tout simplement par flemme, pour que ce soit toute une communauté qui échoue et des centaines d'enfants qui soient pénalisés et qui continueront de subir les mêmes violences que nous connaissions plus jeunes. 

C'est du temps gâché, de l'argent public jeté par les fenêtres, de l'espoir de construire une société meilleure piétinée et cela, juste parce que c'est la mauvaise personne qui a été mise à un poste de pouvoir. 

Et c'est toute une société qui en paye le prix. Et qui n'évoluera pas. Et qui restera à l'âge de pierre et qui encaissera de nouveau un retard social par rapport à ses homologues européens sur les questions des violences intra-scolaires. 

Alors je pose la question: comment faire quand c'est la directrice de l'école de votre enfant qui ne veut pas adopter les nouvelles directives du gouvernement dans la lutte contre le harcèlement scolaire ? 

Qu'est-ce qui nous reste ?