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Foyer
mesnil-au-pain
Fonte
Un tiède feu tente de se maintenir dans l'âtre
Dégageant dans l'atmosphère sa fumée épaisse
En volutes étouffantes, aux dépôts noirâtres
Sur la fonte alourdie de tristesse
Rien ne semble plus y tourner autour
A peine gravite proche de la faible lueur
Une errance blême sans nets contours
Qui s'y traîne à toute heure
Place du feu qui nomme le toit qu'il supporte
Reste-t-il une chaleur que l'age n'emporte
Dans le conte d'une vie déployée ?
Les instants de quiétudes peu à peu s'oublient
Dans cette solitude qui s'entrouvre, ébloui
Par la clarté de la réalité nettoyée.