France que j'aime

Jean Claude Blanc

notre pays est généreux, parfois trop, ça ne fait rien, donne l'exemple aux égoïstes; France humaniste, j'en suis fier

                                  France que j'aime

Pour être français, faut le vouloir

Prêter serment, pas décevoir

Au diable, la théorie du genre

Car peut-importe d'où l'on vient

Au monde entier, prendre la main

 

Démocratie, laïcité

Règles de droit, obligation

En conservant nos traditions

Chacun sa touche, pour progresser

 

Au sein de l'Europe, pas trop à l'aise

Tout en chantant la Marseillaise

Loyalement, tout partager

Faire attention, pas être plumés

 

T'es pas de souche, mêlé ton sang

Traité de bronzé, de fainéant

Une poignée plaide pour Le Pen

Soulevant une horde de haine

 

Notre patrie a son histoire

Dont on honore la mémoire

Mais pour régénérer l'espoir

Ne faut plus faire bande à part

 

Le droit de vote, des étrangers

Pose question aux Assemblées

On n'ose pas le proposer

Ayant trop peur des préjugés

 

Etre français, c'est être digne

Plus de différences et plus d'insignes

Car être blancs, noirs, colorés

On a la même destinée

 

Citoyenneté est à ce prix

Boulot, dodo, impôts soumis

Pas se colleter sombre parti

Qui prend sa source à Vichy

 

Peut-être me berce d'illusions

Blâmant racistes sur tous les tons

Qui ont la hargne sur le front

S'accaparant, le mot Nation

 

C'est ma tirade de la nuit

Vous fais confiance, mes Amis

Toutes les peuplades de la Terre

Vont se muer, humanitaires

Pour seul emblème, Droits de l'Homme

Notre drapeau, partout il flotte

On a fait notre révolution

Réconciliant les opinions

 

Ce qui rassemble, c'est pain béni

Sans se connaitre, on est amis

Certains ont peur des on-dit

Car nous guette la tyrannie

 

Je suis français et j'en suis fier

Un peu gaulois, par mes parents

L'identité n'a pas de frontières

Seulement diffère, par la langue

 

On a tellement, apprendre des autres

En savoir-faire, intelligence

Même si ça heurte notre amour propre

S'instruire du monde, on a la chance

 

Finie l'époque du Moyen-Age

Où l'on vivait comme des sauvages

Mais le progrès, parfois cruel

Se change en paix universelle

 

Faut préserver nos avantages

Pour servir les crève-la faim

Ceux qu'ont connu, ravages, outrages

Méritent bien, meilleur destin

 

La France que j'aime, est généreuse

Bienveillante, et toujours fidèle

Malgré les flammes, marine furieuse

Des injustices, se rebelle

Douce patrie, qu'a la vie belle

Toi qu'on visite, pour tes délices

Ne tombes pas dans l'escarcelle

Des vieux réacs, populistes

 

Gosse du pays, enraciné

Te rends hommage, pour tes merveilles

Quelques fachos, te cassent les pieds

Mais dis-toi bien, que nous on veille

 

Vais m'endormir, rassuré

Sur mes idées, je suis planté

Compatriote, un terme usé

Moi, je préfère fraternité

France éternelle, parfois blessée

Ne campons, sur nos lauriers…           JC Blanc     avril 2014 (la France que j'aime)

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