Fsoyeuse de trouble

Kostia Chaix

C'est une princesse indécise, injonctive, qui libère les émotions d'un cœur trop souvent préoccupé à attendre la suite des événements. Elle est belle cette nymphe, une naïade du feu, mêlant les larmes aux limbes qui coulent de mes yeux.

J'ai cru raté le coche, pourtant j'y étais attaché, agrippé à l'encolure de cette fillette qui m'emportait dans les flots, et les efluves sentimentales, c'est un affluant de l'amour, qui durant les beaux jour c'est asséché. Me voilà assoifé dans cette odeur de souffre. Plus rare que le diamant et plus chère que le safran sont les femmes qui ne partent pas apres le couché d'un soleil rouge.

J'en rage, la salive au cœur, les cuivres sonnent la chasse, mais je reste immobil en chien de fusil, tournant les pages de mon livre qui doucement rétrécit. Mais n'exagérons rien! Car ma route est longue, ce chemin était une impasse, mais le mur bien petit. De nous deux c'est elle qui trépasse de l'absence de mes baisés. Je ne suis pas de boomerang qu'on attrape en fermant les yeux, au plus loins je fais volte face et en décapite deux. Au fond j'ai l'âme féroce, comme un doux paresseux, les femmes sont voraces, je ne pacte pas avec leur regard délicieux 

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