Fuis

compteclos

Nos visages se regardent,

Et nos mains se touchent, sans mégarde,


Je suis allongée, mon corps est encore dévoilé,

à ton âme envolée,


Tu es beau sous les reflets de la nuit,

Diable que tu me donnes envie,


Je laisse glisser ma tête sur les draps blancs,

Tu enlève le peu de vêtement qu'il reste, en te tournant,


Ce soir, je veux que tu m'étreignes,

Ce soir, je veux que sur mon corps, tu peignes,


Un horizon sans faille,

Un feu sans paille,


Je veux que tu me brûles de ta Passion,

Je veux que nos chairs se consument sans raison,


Fais moi l'amour, à en faire jalouser les Dieux,

Fais le tour, du contour de mes yeux,


Tu y décèleras ce que je n'ai jamais su dire,

Tu y trouveras, tout ce qu'il faut pour t'enfuir.

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