Futurisme vs. Passéisme

Charles Loup Turbide

Les visages fument d’une fumée couleur sang

Leurs traits tombent à chaque bouffer qui s’échappe

Comme un manque de nicotine dans les tuyaux coulants

Ils fondent comme de la glace sur une écharpe

Les masses beiges se trainent sur le sol brulant

Attendant un miracle d’illusion créé par l’immensité

La fumer s’extirpe de leurs corps décadent

Pour créer un chao qui explose d’intensité

Ils ne se tiennent plus par leurs mains comme avant

Croyant que celle-ci sont comme de la lave en fusion

La solitude perfide leurs bouche les yeux et leurs donnent le temps

Ils se meurent à tenter de survivre dans une infinité sans nom

Ils se victimisent à force de vivre dans la brume opaque

Ils s’oublient dans une folie quasis obsessionnel

Jamais ils ne sortiront de ce cauchemar qui craque

Qui explose et qui détruit ce rêve, ce mirage sans querelle

Si c’est 6,5 milliard d’ange déchu ne c’était pas enterré

Dans des salles blanches ou des cris retentissent

Peut-être que le paradis maintenant perdu aurait pu exister

Mais maintenant les 6,5 milliards ne sont plus en tête de lisse.

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