Gattorealm

Florence Udé

un texte prequel d'une autre de mes histoires faite pour un concours.

Chapitre 1


Le royaume inconnu. Un royaume battu par les flots où, seuls ceux y étant déjà allés, peuvent y retourner. Il est, selon la légende, emplis de trésors et de merveilles mais nul n'as jamais su le confirmer. Pourtant nombreux sont les aventuriers à avoir tenté de s'y rendre en vain. Mais, le mythe le plus étonnant sur ce royaume, serait l'apparence de ses habitants. Bien que sûrement une légende elle aussi, on les raconte semblable aux chats par leurs oreilles et leur queue. Certains ajoutant même qu'ils posséderaient des moustaches. Mais là encore, personnes ne connais la vérité.


Notre histoire débute par un après-midi de printemps au bord de la mer. Une jeune femme assise observe du haut d'une falaise l'océan. Ses yeux bleus reflètent l'eau turquoise des flots et un léger vent vient souffler ses cheveux blonds presque blancs. Sur sa tête, deux oreilles de chats rousses écoutent attentivement tous les sons provenant de la forêt derrière et sa queue fouette le sol dans un léger battement. Une tempête avait eu lieu la veille et les derniers nuages disparaissaient à l'horizon laissant apparaître un ciel d'un bleu pur. Son regard se porte sur l'horizon immense, suivant ces moutons de cotons qui pouvaient aller où bon leur semblaient. Ce pays est superbe et il fait bon y vivre mais elle a l'impression de n'exister que dans une prison. Aucun d'entre-eux ne vas dans le monde extérieur par crainte, mais les histoires qu'elle en a entendu n'avaient fait que la renforcer dans son rêve. Un jour, elle quitterait cette île et partirait à la découverte du monde extérieur. Une tache sombre se rapprochant de la côte attira son regard. Quelques chose dérivait vers les plages de sables fins pour finalement venir s'y échouer. Du haut de son promontoire, elle ne peut distinguer qu'une silhouette. Se redressant, elle redescend le chemin en courant, ses pieds foulant le sol avec légerté. Elle atteint rapidement le sable, tous ses sens aux aguets. Elle ramasse un morceau de bois sur le sol avant de s'approcher furtivement de la silhouette d'un homme étendue sur le sol. Arrivée à sa hauteur, elle le pousse un peu du bout du pied essayant de déterminer s'il était mort ou vif. Un gémissement plaintif sort des lèvres du corps alors qu'elle bondit en arrière. Prenant son courage à deux mains, elle s'approche de nouveau le retournant sur le dos cette fois. Il est toujours inconscient, les yeux clos, du sang coulant de sa tempe. Accroupie, elle regarde attentivement la tête de cet homme, tentant de trouver parmi ces cheveux noirs, la trace d'oreilles semblables aux siennes, mais nul morceau pouvant indiquer leur présence ne ressort. Un nouveau gémissement s'échappe de ses lèvres. La jeune femme se redresse tout en réfléchissant. Si cet homme n'avait pas d'oreilles cela voulait dire qu'il ne venait pas de leur île mais de ce monde lointain. Celui rempli de monstres et de dangers. Mais là, à le voir devant elle dans cet état de faiblesse, elle ne peut croire qu'il soit lui aussi un danger. Il ne peut même pas bouger. Si d'autres le trouvent, ils le tueront immédiatement sans rien écouter. La plage allait bientôt voir arriver les premiers pêcheurs à pieds et elle devait faire vite. Attrapant l'homme sous les aisselles, elle bande ses muscles et commence à le traîner sur le sable. Le chemin jusqu'au sol ferme lui semble durer une éternité, mais elle l'atteint enfin essoufflée. Passant cette fois ses bras sous les épaules de l'homme, elle commence à marcher en direction de la forêt. A peine parvient-elle à l'orée du bois, que déjà des voix résonnent sur la plage. Se glisser entre les arbres avec un poids mort est assez dur, mais elle trouve enfin sa cache, celle que nul ne connaît à part elle, perdue entre les arbres au plus profonds des bois.

Elle a tout ce dont elle peut avoir besoin ici même pour soigner quelqu'un. L'allongeant sur le lit en feuilles, elle commence à l'ausculter lui ôtant pour cela ses habits trempés, ne lui laissant que ses sous-vêtements par pudeur. Il ne semble avoir aucune blessure hormis celle à la tête, mais tout son corps tremble de fièvre. Elle soupira doucement tout en prenant quelques plantes dans une boite, les mélangeant ensemble jusqu'à obtenir une patte verte. Elle l'étale doucement sur la plaie pour la désinfecter et la faire cicatriser rapidement. Une fois le résultat satisfaisant, elle pose ses deux mains sur chaque côté du crâne avant de commencer à psalmodier doucement. Une lueur verte claire commence à s'échapper de ses mains. Le corps de l'homme tremble moins et sa fièvre se calme quelque peu. Laissant retomber ses bras, elle se relève ses jambes légèrement flageolentes. La magie l'épuise toujours autant. Rangeant ses affaires, elle songe à l'homme qui ne devrait pas se réveiller avant une semaine au moins. Elle allait devoir venir tous les jours pour le soigner et le nourrir. Elle a hâte qu'il se réveille pour qu'elle puisse enfin en apprendre plus sur le monde qui s'étend au loin. Mais pour l'heure, il lui faut retourner au village, retrouver les siens, pour ne pas éveiller de soupçons.


Chapitre 2


Une semaine s'est écoulée, est l'homme n'est toujours pas éveillé. La nuit tombe dehors est la jeune femme s'apprête à partir. Soudain, un bras l'attrape et la tire en arrière. Alors qu'elle se débat, ses griffes atteignent son assaillants au visage le faisant tomber au sol l’entraînant dans sa chute. Se tournant vers lui, toutes griffes dehors prête à se défendre, elle découvre son patient qui tente de se redresser. A la vue de celles-ci, il ouvre de grand yeux verts effarés.


-Qui es-tu, demande t-il ? Où suis-je ?


La jeune femme le regarde sans comprendre. Elle l'a vu bouger des lèvres mais elle ne comprend pas ce qu'il lui dit. Elle le voit répéter cette phrase sans aucun sens pour elle. Puis elle réalise enfin qu'ils ne parlent pas la même langue tout les deux. Souriant de sa bêtise elle lance un sort de traduction pour qu'enfinils puissent communiquer.


-Qui es-tu, répète l'homme encore une fois ? Et où suis-je ?


-Je m'appelle Myldia. Tu es ici chez moi dans notre royaume. Je t'ai sauvé alors que tu t'étais échoué sur nos côtes. Et toi comment t'appelles tu ?


-Je m'appelle Nathanaël Harding. Je naviguais non loin du continent inconnu quand une tempête m'a fait passer par-dessus bord. Dans quel royaume somme-nous ?


-Notre royaume s'appelle Gattorealm, le royaume des chats, répond Myldia.


-Quoi, s'exclame Nathanaël?! Alors je suis sur le continent inconnu !


-Si c'est comme cela que tu l'appelles alors oui. Mais que faisais-tu à naviguer prés de nos côtes,demande t-elle soudain méfiante ?


-Je tentais d'échapper à la marine. Je suis le capitaine d'un navire pirate et ils voulaient ma mort.


-Des pirates ? Qu'est-ce-que-c'est ?


-Tu ne sais pas ce que sont des pirates ? Et bien comment t'expliquer... Voilà. Les pirates sont des marins libres mais il en existe deux catégories : certains ne profitent de cette liberté que pour commettre des crimes et s'enrichir, d'autres eux veulent juste vivre libres et loin des gouvernements néfastes et autoritaires.


-Dans quelle catégorie te classes-tu toi ?


-Je suis certes un pirate, mais ce qui me fait aller de l'avant, c'est ma volonté de découvrir le monde. Je veux pouvoir être libre sans que l'on me dise quoi faire. Voilà ce que pour moi pirate veut dire. Alors pour te répondre, je suis dans la deuxième catégorie, finit-il en souriant.


-Cela à l'air magique.


-Et ça l'est. Je n'ai jamais rien trouvé de mieux que le vent marin soufflant l'écume devant nous quand le navire fend les flots. Mais, parle moi de toi maintenant.


-Je suis la fille du chef du clan de l'Est. Nous vivons en autarcie loin des autres continents, et même les rapports entre clans sont limités. Comme tu peux le voir, nous avons des oreilles et une queue de chats rousses qui sont les marques distinctives de notre clan. Quand nous naissons, nous avons l'apparence de chatons et nous restons ainsi pendant quelques années puis, en grandissant, nous apprenons à passer d'une forme à l'autre, mais nos oreilles et notre queue ne peuvent être camouflées.


-Tu veux dire que tu peux te transformer en chat ?!


-Oui regarde.


Myldia se concentre et à sa place apparaît un chat roux au poils longs avant qu'il ne se trouble et qu'elle ne redevienne elle-même.


-C'est génial, s'exclame Nathanaël.


-Oui, mais à cause de cela, nous ne pouvons quitter cette île de peur de devenir des sujets de dissections. Je sais cela pourtant, je rêve de découvrir le monde extérieur. Mais je sais que je ne quitterais jamais ce royaume. Mais avant, je vais soigner cette blessure avant qu'elle ne s'infecte.


La lueur verte apparaît de nouveau sous sa main et les griffures disparaissent. Nathanaël porta sa main à sa joue, étonné.


-Tu sais utiliser la magie, murmure t-il surpris.


-Oui. Elle coule dans nos veines et jaillit quand nous l’appelons. C'est comme bouger notre bras.


L'homme reste pensif quelques instants avant de partir sur un autre sujet.


Ils continuèrent à discuter jusqu'à tard avant que Myldia ne l'oblige à se recoucher et qu'elle ne reparte jusqu'à son village.


Chapitre 3


Le soleil brille haut dans le ciel alors que Myldia termine ses travaux pour pouvoir s’éclipser et rejoindre Nathanaël. Cela fait presque un mois qu'ils parlent tous les jours, se découvrant l'un l'autre et apprenant leur culture. Mais cela ne plaisait pas à tout le monde de voir la jeune femme disparaître ainsi tous les jours. En effet Armand, un jeune homme du village amoureux de Myldia, veut savoir pourquoi elle part chaque jours une fois son travail terminé. Il lui attrape le bras et la fait se tourner vers lui.


-Où vas-tu tous les jours Myldia? Que caches-tu au clan?


-Rien qui ne te concerne Armand, répondit elle en se dégageant doucement.


-N'oublie pas que je suis celui qui t'es promis alors il est de mon droit de savoir, insiste le jeune homme.


-Tu n'es pas encore mon mari et j'espère bien que tu ne le seras jamais. Tu ne m'aimes que pour la place que tu auras dans le clan!


La gifle frappe violemment la jeune femme.


-Tu n'as pas ton mots à dire. Je suis le seul d'un rang assez haut pour t'épouser et tu vas devoir apprendre ta place!


-Je suis la fille du chef, rétorque Myldia. Même si tu m’épouses, je suis celle qui aura la place. Toi tu ne seras que mon époux. Rien de plus.


Elle tourne les talons et part sans se retourner. Elle ne voit pas Armand se mettre à la suivre discrètement.


La jeune femme se rend directement dans sa cache. Nathanaël sort pour l'accueillir en souriant et la serre dans ses bras.


Soudain Armand jaillit du buisson toutes griffes dehors. Nathanaël s'interpose entre Myldia et l'inconnu, la protégeant de son corps.


-Éloigne toi d'elle, cracha le chat!


-Qui es-tu?


-Son promis!


-Je t'ai dis que je ne t’épouserais jamais, crie Myldia, alors abandonne!


-A la place tu préfères un étranger! Mais il va mourir et tu le sais! Le clan va demander sa tête.


-Sauf si tu ne dis rien, répliqua Nathanaël.


Immédiatement il se met en garde, prêt à sauter sur Nathanaël qui éloigne Myldia. Le combat s'engage entre les deux hommes sans qu'aucun n'est le dessus. Mais un coup d'Armand frappe un arbre dont une branche tombe droit sur la jeune femme. Sans réfléchir Nathanaël la bouscule encaissant le choc à sa place. Un morceau le frappe à la tête et il s'effondre inconscient. Armand profite de l'inconscience de son adversaire pour le frapper dans le dos le griffant sur toutes la longueur. Myldia le poussa de toutes ses forces commençant à soigner Nathanaël mais le jeune homme restait toujours sans connaissance. Armand l'envoya contre un arbre avant d'attacher Nathanaël et le tirer derrière lui portant Myldia sur son épaule.


Son entrée dans le village fait sensations, alors qu'il lance l'homme attaché au milieu de la place. Un attroupement se forme avec le chef du village à sa tête.


-Cet homme est entré dans notre royaume et a frappé la fille de notre chef. Il a levé la main contre moi également et pour cela je demande sa mort!


-Non c'est faux, s'exclame la femme! Il ne m'a rien fait de mal!


-Voyez comme il l'a ensorcelé! Comment pourrait-il en être autrement de la part de ces étrangers? Ils ne veulent que notre richesse et nous exhiber dans des foires!


Ce fut à ce moment que Nathanaël reprends connaissance en gémissant. Tentant de bouger il s'aperçoit qu'il est attaché. Son regard se porta sur tous les visages qui le regardent. Il bouge pour

tenter de se dégager mais un coup de pied le cueille en pleine poitrine.


-Regardez! il tente de s'échapper pour pouvoir tous nous tuer! Alors chef du village qu'elle est votre décision?


Tous les regards se tournent vers l'homme chat.


-Père je vous en prie, supplie Myldia.


-Je suis désolé ma fille mais je ne peux laisser un tel danger pour le village en vie. Qu'il soit emprisonné. Il sera exécuté demain. Que ceci en soit ainsi. Merci à toi Armand d'avoir remarqué ce danger.


Personne ne vit le sourire vainqueur sur le visage d'Armand.


Deux hommes sortent de la foule pour venir mettre Nathanaël sur ses pieds avant de le traîner jusqu'à la prison. Étonnement le jeune homme ne tente même pas de se défendre.


Les portes de la prisons se referme derrière lui. Il se tourne regardant autour de lui. Un simple lit et une cuvette. Simplement ce qu'il faut pour une journée avant l'exécution. Il s'assoit sur le lit se prenant la tête dans les mains. Une voix le tire de ses pensées.


-Alors pirate qu'est-ce-que cela fait de savoir que l'on va mourir?


Nathanaël lève la tête vers Armand qui le regarde moqueur.


-Tu sais un pirate ne craint pas la mort sinon ce n'est pas un pirate. Et puis je ne sais pas si je mourrai demain. Le futur n'est jamais écrit.


-Pour toi si. Je veillerai personnellement à ta mort. Et j’épouserai Myldia.


Sur ces mots, il quitte la prison laissant le jeune homme seul.


Chapitre 4


La nuit est tombée sur le village. Dans sa chambre Myldia pleure. Rien ne peut la calmer. Son père a vainement tenté mais il ne peut offrir ce qui calmerait son coeur.


Soudain un bruit retenti au-dessus de sa tête. Levant les yeux, la jeune femme découvre une silhouette sombre. Ouvrant la bouche pour crier, une main ferme l'en empéche.


-Chut, souffla l'ombre.


-Nathanaël?


-Oui mais chut.


Il guette le moindre bruit dans le couloir mais rien ne bouge. Il se décale de sur la jeune femme ôtant sa main de sa bouche.


-Comment es-tu échappé, murmure t-elle?


-Les portes de la prisons ne sont pas très dures à forcer pour un pirate. Celles des marines sont plus difficile, sourit il. Maintenant il faut que je quitte l'île, mais je ne veux pas te laisser derrière dans les mains de cet homme.


-Tu me proposes de...


-Partir avec moi oui. Veux-tu visiter le monde à mes côtés?


Seul le silence lui répond pendant un instant, avant qu'elle ne lui saute au cou avec un grand sourire.


-Oui je veux partir avec toi!


-Alors viens, il faut partir immédiatement. Mon évasion ne vas pas passer inaperçue pendant longtemps.


-Je récupère mes affaires.


-N'en prend pas trop. Il faut faire vite.


Myldia attrape quelques vêtements puis, prend un papier et un crayon pour écrire un mot d'adieu pour son père.


Une fois les préparatifs terminés, Nathanaël se glisse par la fenêtre atterrissant sur le sol avant de récupérer Myldia. Lui prenant la main, il se mit à courir discrètement louvoyant entre les habitations. Alors qu'ils entrent dans la forêt un cris retenti derrière eux.


-Alerte! Le prisonnier s'est échappé!


-Par ici, répond une autre voix! Il est là!


-Cours Myldia, s'exclame Nathanaël. Je vais les semer et je te retrouve après.


Il pousse la jeune femme devant lui, puis part dans une autre direction.


Myldia tend la main pour tenter de le retenir, mais il est déjà loin. Une larme coule le long de sa joue alors qu'elle reconnaît Armand mener la poursuite. Il ne les laissera donc jamais en paix?


Tournant les talons, elle cours vers la plage. Le bruit des vagues est de plus en plus fort. Le sable remplace la terre sous ses pieds nus. Le radeau est là, devant elle. Elle le pousse vers la mer. Des cris retentissent depuis la forêt dans sa direction. Soudain Nathanaël jaillit hors des bois, poursuivit par une horde de chat. Il cours vers le radeau qui touche déjà les vagues. Faisant signe à Myldia de monter à bord, il termine de le pousser. Mais alors qu'il allait monter à bord, un grimace de douleur déforme son visage. Une flèche dépasse de son épaule droite. Le regard de la jeune femme se porte sur la plage où Armand tient un arc encore bandé. Le courant les emporte au loin alors qu'elle aide Nathanaël à monter à bord. Serrant les dents, le jeune homme arrache la flèches avant de prendre le gouvernail. Myldia se pose à côté de lui tout en commençant à le soigner.


-Garde tes forces, ordonne t-il. Ne me soigne que ce qu'il faut pour qu'il n'y est pas d'infection.


La femme hoche la tête montrant son accord.


-Par où faut-il aller pour éviter les pics?!


-Attend je vais regarder!


Elle se mit à genoux et commence à psalmodier.


-Va à droite! Puis à gauche! Non plus à droite!


Naviguant ainsi pendant des heures, ils réussirent finalement à s'échapper des griffes de pierres. S'affalant sur le pont, ils regardèrent le soleil qui se leve à l'horizon. Nathanaël se traîne au côté de Myldia.


-Voilà tu vas découvrir le monde extérieur.


-Merci, répondit elle. Sans toi, je serais toujours sur mon île rêvant de connaître le monde.


-Que vas-tu faire maintenant?


-Je ne sais pas. Voyager sûrement. Et si tu veux bien de moi, rester à tes côtés.


-Et bien comment refuser une recrue aussi courageuse?


Elle lui répond par un sourire éclatant. Nathanaël baisse la tête vers elle, la regardant droit dans les yeux, avant de délicatement poser ses lèvres sur les siennes. Scellant leur partenariat par un baisé, que Myldia appronfondit.


Soudain une voix les interrompt.


-Alors Capitaine vous prenez du bon temps?


Nathanaël relève la tête vers la voix, découvrant son navire et ses hommes d'équipages accoudés au bastingage souriant.


-Aide nous à remonter au lieu de dire n'importe quoi, répond-il.


Une fois sur le pont.


-Je vous présente Myldia notre nouveau membre d'équipage. Faites-lui bon accueil.


Laissant la jeune femme seule devant eux, il s'écarte et s’accoude au bord son second venant le rejoindre.


-Content de vous revoir capitaine. Nous avions craint le pire quand vous étiez tombé par-dessus bord. Mais on s'est inquiété en vain, il faut croire vu ce que vous rapportez en prime, sourit il.


-Elle est réservée, répond le capitaine en souriant avant que Myldia ne vienne les rejoindre.


La fête se continua jusqu'à tard dans la nuit et neuf mois plus tard naissait leur fils. Un nourrisson normal si on excepté ses deux petites oreilles et sa queue de chat. Il s'appellera Warren et il deviendra un grand pirate à son tour.

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