Gilet Jaune Canari
franzzzz
Comme des gouttes débordent
Des bords d'une gourde d'eau
Comme un vin trouble sent
La même odeur de tourbe
Que celle de mains qui retournent le sol.
Comme si les tournesols
Tournaient le dos
Partout ou serait l'sun
Quand tous en vol
Les vautours foutent le seum,
Je suis cet étourneau
Qui reve de tourner seul.
Comme ces coups de foudre d'autres
Ces licornes qui jettent leur poudre rose,
Je veux ignorer les soubresauts
Qui secouent les paires de tourtereaux
J'ai beau me dire que c'est de loin
Mieux seul qu'à plusieurs… Là,
Les autres me harcèlent, m'obsèdent
Je me tais et puis je les observe…
A ce que je sais d'eux,
L'enfer c'est les autres
Et je suis en excès d'eux.
Je ne veux pas qu'ils m'acceptent,
Que cherchent ils à déceler ?
Loin de leur bonhomie solaire
Laissez moi esseulé,
Je veux devenir le seul être
Qui leur manque pour que tout soit dépeuplé
Face à leurs projets d'envergure
Qui font qu'on ne rêve plus
J'érigerai ma solitude en vertu !
Ils ne voleront plus dans mes plumes !
Je suis cet étourneau
Qui rêve de tourner seul.
A quoi bon les secrets de ceux-ci ?
Qu'on se lasse de ceux là !
Seul à seul, Et cela jusqu'à ce linceul. ah !
Quand on perce à jour leur personnages…
Je ne veux pas qu'on me mélange
Laissez moi à ma place
Loin des merles et des mésanges
Des moineaux des rapaces
Aussi fou qu'on me nomme
Je vois toujours le fruit avant la nature morte.
Schyzophrene, comme les autres,
A moi tout seul j'forme un quatuor.
Imposé par les diktats de la démographie,
Dans mes racines de démon crasseux,
Une espèce de démocratie
Dit qu'il faut s'ouvrir à l'autre
Démagogie! Moi, Moi, je peux me suffire
Pourquoi Souffrir alors de leur empathie ?
Devoir m'asseoir parmi ces autres assis
Ainsi J'envoie des signaux forts,
je veux vivre en autarcie
Hélas…
Le dialogue est une prise d'otage si l'autre insiste,
Et si tu imposes un blanc, on te taxe de raciste.
Je suis cet étourneau
Qui rêve de tourner seul.
Mais ils sont trop nombreux,
Mes ailes ne peuvent rien contre,
Même s'ils volent dans mon ombre
Je redoute le hasard de leur rencontre.
La foule… La foule à qui j'appartiens
M'impose de faire partie d'un tout
Comme si ce tout ne me faisait rien.
Mais en fait dites moi qu'est ce qui me retient ?
Moi, moi je suis cet étourneau
Qui rêve de tourner seul,
Ce tournesol, qui tournerait l'dos
Partout où serait l'sun…
Même si je ne veux pas qu'on m'empêche
Les bâtons dans mes roues
Sont devenues des grandes perches !
Je ne veux pas qu'on me trouve
Je ne veux plus qu'on me cherche
Loin des autres devenus les barreaux de ma cage
Je ne suis plus de ceux qui annoncent les tempêtes
Qu'importe le temps, qu'importe les orages,
Je fais partie de ces oiseaux qui se cachent.
Qu'importe le tonnerre et même s'il grondait
Dorénavant je me fous du vol des hirondelles
Je ne suis plus de ces oiseaux qui annoncent les tempêtes
Je suis de ces oiseaux à qui l'on cloue le bec.
Je me fous de leurs appâts, leurs appeaux
Ne rapportent que chair de poule sur ma peau.
Leurs envies, ce qu'ils convoiteraient,
A viser le perchoir de vos roitelets,
A mesure que ces petits rois se lèvent,
Je ne veux pas qu'on me mélange.
Laissez moi à ma place.
Loin des merles et des mésanges
Des moineaux des rapaces
Loin des autres devenus les barreaux de ma cage
Je ne suis plus de ceux qui annoncent les carnage
Qu'importe le temps, qu'importe les orages,
Je fais partie de ces oiseaux, ces oiseaux qui se cachent.
Bien :)
· Il y a presque 5 ans ·Mario Pippo
j"aime bien "L'enfer c'est les autres
· Il y a presque 5 ans ·Et je suis en excès d'eux.
Je ne veux pas qu'ils m'acceptent,"
et aussi :
"Que cherchent ils à déceler ?
Loin de leur bonhomie solaire
Laissez moi esseulé,
Je veux devenir le seul être
Qui leur manque pour que tout soit dépeuplé"
c'est extremement précis, et plus clair qu'un article de psyka
maruki