J'ai écris ce poème au fil de ma pensée qui se jetait sur le papier.
Gloires passées
La petite pensée tourmentée, verte et blafarde,
File au rythme du sang qui coule des grandes hallebardes;
Coagulant et ruisselant le long des larmes,
Imposant le silence à ce mortel vacarme.
Inconnu important, nécessaire aux victoires
D'une monarchie de réflexions infectieuses ;
Tous cela au milieu des troupes, à l'abattoir,
Des gloires passées, de stupidités aboyeuses.
Sous le sabot du temps qui coule dans le vert fleuve
De moisissure, de vaines respirations s'éteignent,
Dans la coupe d'argent des rois pensants qui s'abreuvent
Sur le substrat, cadavres de leurs fidèles, et règnent
D'une impérieuse main de faucheuse squelettique,
Faite de pensées, de regards monochromatiques.