Graham Nash – Wild Tales (1973)

Philippe Cuxac

There's not a rich man there, who couldn't pay his way and buy the freedom that's a high price for the poor

Ni plus ni moins que le meilleur opus de l'ex-Hollies, troubadour anglais exilé sur la West Coast et membre de la fratrie CSN (et parfois Y). Pourtant, il était bien difficile de faire un choix entre celui-ci et Songs for Beginners  paru 2 ans plus tôt. Mais Wild Tales est l'album d'une certaine maturité que je réécoute à présent d'une oreille beaucoup plus attentive que par le passé.

Ce serait enfoncer des portes ouvertes que de s'extasier sur le génie mélodique et le talent vocal de Graham tant ses faits d'armes précédents ont déjà été tant et tant « crie-au-génie-sés ». Alors contentons nous de nous asseoir tranquillement au coin du feu et de nous laisser bercer par ses mélodies angéliques mais si sombres et graves telles que And So It Goes ou Prison Song  inspirée conjointement par l'histoire de son père envoyé en prison pour une sombre histoire de caméra soit-disant volée et la vie de quelques jeunes dealers d'herbe. Ces 2 morceaux résument toute la force de Graham : mélodies identifiables rapidement (trop diront certains), textes poétiques mais engagés et interprétation soignée.

Pour ce disque, Graham est évidemment entouré de David Crosby et Joni Mitchell qui posent leurs voix pour des harmonies vocales frissonnantes.

Si vous secouez le cocotier, vous pourrez aussi écouter : Graham Nash : Song for beginners / David Crosby : If i could only remember my name / Crosby & Nash : Wind on the water

Signaler ce texte