grand-bang

jeffos-buss

attention requise, mots crus déposés.

Ils ont un accès-soir permanent

il était temps

ils étaient tant

comme une pieuvre,

tant à cul

pendus à mes lèvres

des colosses aux bras agiles

et à la langue bien perdue

dans les méandres de ces ruts

c'est tant tendu...

Le glauque claque au sol

toi, eux, ceux qui aiment raie

me battent là,

mesurent la profonde heure

sous mes cris

mes ah! bis sans fin

ni fond rassasié. 

Quand je bûche, ces bûcherons

savent me fendre

la sève s'écoule de mes re-jets

Je suis salie mais sans relâche

je bûche les Corses 

de tous ces bouts-lots

et dans les coins,

ça me scie

comme ils me hachent...

menue, si nue...nue.

C'est à nous, gars! crie un Drômois

ils montent et liment : Art!

puis j'en appellerai un Attila: 

Où ce Vent des Huns est passé

le poil n'est pas près de repousser!

Un breton me retourne comme une crêpe:

flambée de saccades...

cassonade...

mon miel coule de ces rushs. 

pas de temps, Maure, pour visiter

il la bourre, ma motte

sème, arrose 

puis...

la queue s'allonge pour la prolonge

cet éclaireur m'ouvre pour du beur...

ils tartinent l'amie de pains

longs et déjà durs...

rassis?... sur eux, j'en fais des mouillettes. 

puis je désarme chaque homme, 

je vide les cartouchières

en graissant là, cul las, 

la chute de rien d'autre 

que de vos pensées. 


Fin de soirée, je rentre

douche, tisane

je redeviens, 

une anonyme 

aux accès-soirs 

bientôt -à nouveau !- prêts...







..




Signaler ce texte