Groupie

Malou

2015

Les mots reviennent dans l'atmosphère. Parc que c'est sur scène, un verre à la main que je les ai le plus aimé. Je n'ai jamais voulu de leur faiblesse. Que de leur lumière. Dans la douleur excitante d'une guitare. J'ai aimé que leur talent me jouisse au visage. Leur charisme. Et moi j'avalais jusqu'à'à la dernière goutte. J'ai absorbé les mots qu'ils crachaient à l'univers. Chacun à leur façon. Et finalement tous se confondent sous des couches de cils, les mêmes mains sur mon corps. Pas des centaines. Juste deux. Et la bière amère à le même goût que l'art. Vous n'étiez que des putain de châteaux de sable. L'écume gagne toujours. Ou j'arrive toujours trop tard. Je passe ma main dans vos cheveux et je caresse le vent. Et pourtant rien n'anéanti jamais la puissance d'une chanson. D'un riff. D'une odeur. Je grandis sous votre poids. Et j'en demande encore.

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