Habilités de femme.

Claude Cotard

Et la nuit quand tu dors, près de moi, mon esprit s'envole, mais ne s'éloignera point de moi. Point jusqu'à la prochaine fois.

Tu travailles, tu bouges, tu vis et je t'observe.

Tu ne vois pas, tu ne sais pas, quelles sont mes pensées, même si parfois tu les devines, comme cette nuit qui m'inspira cette prose, si l'on peut l'appeler ainsi. Et même parties je rêve encore de toi, ton parfum, ta présence à mes côtés quelques heures plus tôt.

Ton corps endormit, un instant. Ton corps allongé près du mien, te contempler sans me lasser.

De tes yeux à tes lèvres. De ta nuque à tes cuisses fermes et si douces. Ton ventre et tes hanches.

Avec mes mains, je te caresse, lentement... Je suis les formes de ton corps, et grave sur ta peau une tendresse éternelle.

Et toi, tu me laisses te lire par mes mains ton corps doux et fervent.

Et sous la magie de mes gestes apparaît un baiser. Peau contre lèvres

Je sens ton souffle pénétrer ma chair, et t'offre mon corps en échange du tiens.

Mes doigts tracent sur tes lèvres des courbes fugaces

Puis ta bouche se colle à ma bouche.

Tes lèvres prennent les miennes et une à une les malmène. Ta langue me frôle et enfin rejoint la mienne. Elles dansent serrées à l'ancienne et continuent comme folles.

Puis mes mains s'égarent avec des envies d'ailleurs et explorent avec égards ta source de chaleur.

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