Hall de Gare

Theo Metais

Les gares disposent de l’étonnant pouvoir de peindre sous leurs lourdes charpentes un micro cosmos à l’image du monde extérieur. Quais et trottoirs recueillent la grâce dévitalisée de ces Hommes égarés et crient sous le rythme effréné des pas de quelques privilégiés pressés. En un sens, ils relient ici comme ailleurs, dans la discrétion de l’indifférence, nos deux mondes si étrangers.

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