Happy birth day queen Elisa
Jean Claude Blanc
Happy Birth day Queen Elisa
90 ans, reine de « Gala »
Pas de Saba, plus le corps adroit
64 ans de règne, c'est long
Son Prince de Galles, lui bat froid
Boue d'impatience d'être roi
Mais c'est pas demain, sa mère tient bon
22 avril à Buckingham
Pluie de confettis, sur cette vieille dame
Lui rendent hommage ses valets de pieds
Faux derches d'englishs, couperosés
Daigne descendre de son carrosse
Pour ses sujets, qui font la noce
Que les obligés, pas ceux qui bossent
Question shilling, ils l'ont dans l'os
C'est pas loyal entre souverains
De jouer à farce et attrape
Cette anglicane a le nez fin
Voulant pas servir de sous pape
Son grand dadais, de Prince Charles
Préfère franchir des tas de sable
Jouer au polo, sur le dos de sa femme
Passe son tour pour William
Son gosse bien né, noble et affable
Anniversaire pour ce record
Du temps gagné « before » la mort
Ces britishs aiment tellement le sport
Qu'ils veulent toujours, mener au score
4ème âge, reine de Windsor
41 coups de canon
Pas de gros rouge, que d'ovations
En 53, tête couronnée
C'est dire sa longévité
Le Prince Philippe, brave mari
Sir patenté, partout la suit
Reste en arrière, hors des clameurs
Heureux quand même pour tant d'honneur
Que l'on décerne à sa mamie
Consommé 12 Premiers Ministres
C'est dire son âge canonique
Ça ne risque pas qu'elle abdique
Même Cameron, dernier de la liste
S'en accommode, poli, pudique
S'habille bonbon caramel
Excusez-moi, manque de goût
Même pour pas faire dans la dentelle
Ignobles chapeaux, moches froufrous
Souffle ses bougies, la reine mère
Prenant sa part du gâteau
Stéphane Bern, invité cher
Commentera son heure dernière
Mais le hasard parfois tragique
Ce jour même où on la gâte
Prince, rock'n roll plie boutique
53 berges, se carapate
Alors gâché son bon plaisir
De la monarque britannique
Qui tombe de haut, de son vaste empire
Pense qu'à l'artiste son cher public
A eu sa part de malheurs
Gosses élevés comme des seigneurs
Vite divorcés et remariés
Mis au niveau des roturiers
Sale temps pour elle en son palais
Bien trop d'intrigues pour sa renommée
La Lady Di, cette effrontée
Pour elle mortelle randonnée
Souvenons-nous de son passé
Tellement glorieux, pour cette mémé
Qu'elle belle fille, ça faisait
En l'an 40, manches retroussées
Parait que c'était sacrée femen
Elle réparait même sa bagnole
Acte héroïque mis en scène
Par Stéphane qui berne, les fans d'idoles
Son peuple en a eu pour ses sous
Même sous la pluie, il se dévoue
Symbolisant tellement la classe
Même sans pouvoir, elle tient sa place
Ce soir sûrement grand tralala
Bal des debs, ingénues
Mais ce n'est qu'un pet dans la soie
Seuls invités les parvenus
Nous toisent de haut les britanniques
Fiers sur leur île, se veulent uniques
Le Commonwealth sous leur couronne
Pour commercer, besoin de personne
Mais nous gaulois, bouffeurs de grenouilles
Ils nous prennent pour des fripouilles
Notre roi Louis XVI, tête tranchée
Même pas coupable, le répétait
« C'est qu'on va voir » disait le bourreau
Qu'affûtait bien son long couteau
« Happy Birthday », vieille Elisa
« God save the Queen”, pour l'au-delà
Tout ça pour ça, que du cinéma
Comme quoi l'anglais, c'est pas ce qu'on croit
Invoque le Ciel, plus fier à bras
Secrètement, il a les foies
S'il a des doutes, ne le montre pas
Mais s'y retrouve, suivant au pas
La voie royale, qu'a tous les droits
Elisabeth qu'est pas bête
Sur ses sujets, elle fait recette
En Grande Bretagne, c'est la diète
Mais ça fait rien, on fait la fête
A la noblesse, jusqu'à perpète
Nous autres français, sans monarchie
On se contente des parodies
N'ont plus de couleurs nos partis
Seulement le rose qui vire au gris
On ne va pas faire des folies
Simplement le chasser, notre Sir Flanby
Qu'élu par nous, mais pas par Dieu
Qui dure qu'un temps, ce bienheureux
Pas de calèche, ni supporters
Il se déplace en scooter
Lui nuit tombée, tenue légère
Casqué botté, pour sa mégère
C'est pas pareil en Angleterre
Tellement pudiques ses citoyens
Même qu'ils éteignent les lumières
Pour aller les chier, en clandestins
Reine Elisa, pauvre pomme ridée
Juste un instant s'est fait remarquer
Ça lui suffit pour perdurer JC Blanc mai 2016 (derniers potins)