Harakiri.

shady

C'est parce qu'on regarde le feu de l'explosion qu'on se brûle les yeux.

Un seppuku. Ou une grenade qui explose. Ça réveille, oui. On peut difficilement recueillir ses boyaux endormis. Ça réveille, oui. Comme un coup de fusil à pompe dans le genoux. On pense à dieu dans ces moments la. “Connard !” pensait-il très fort. Oui, il était pas vraiment très croyant. Ça réveille, oui. Comme un TGV en cocaïne. Ça réveille. Comme les cris d'une ville qui brûle. Ça fait réfléchir aussi. Ou rire. Comme Néron. Comme le rire saccadé du Joker. Comme un guillotiné qui s'offusque. “J'ai des droits !” dit-il. Non, c'est celui du bon côté du canon qui décide. Et il a pas l'air d'accord. RAS niveau droit. Dommage. Comme un syrien sous les bombes. Il est juste du mauvais côté de la gravité. Ou de l'avion. Ou de l'argent. Ou du monde. Ou du point de vue. Comme Kurt Cobain qui chante “No, I don't have à gun. “. Ça réveille. On peut difficilement ramasser son cerveau endormit. Les yeux grands fermés. 

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