Haro sur les terminators

Olivier Parent

HARO SUR LES TERMINATORSL'humanité est à l'aube d'une révolution majeure. Cette révolution fait écho à celle que fut la sédentarisation del'humanité voilà 5 à 10000 ans. À ce moment, une des conditions qui permirent cet enracinement à une terre, à un lieu, fut la maîtrise de l'agriculture. Cette maîtrise consistait à imaginer qu'une plante et donc une moisson, puisse être renouvelée année après année. Les tribus et les clans avaient bien dû goûter aux plaisirs de la cueillette ; fruits, noix, graminées... Mais dans le même temps, ils expérimentaient la pénurie.Quel évènement a été à l'origine de l'idée de conserver une parcelle de la moisson de l'année en cours afin de la faire fructifier l'année suivante, par la plantation ? Le mystère restera à jamais complet. Toujours est-il que, de génération en génération, on a vu apparaître une sélection. Et se sont dégagées de grandes tendances agricoles, liées aux conditions de l'établissement de chaque groupe d'humainssédentarisés : blé, riz, orge, maïs, tubercules et légumes, arbres fruitiers et, bien sûr, élevage de bovins, ovins et autres équins.Quel effort que fut cette sédentarisation. Petits groupes malingres et fragiles contre clans errants et guerriers qui s'abattaient, sans pitié, sur ces embryons de civilisation. Un effort tel que toute trace d'art pictural s'évanouira le temps de la maîtrise de cette sédentarisation. Lascaux, Chauvet... tous ces lieux furent visités par des tribus nomades. Les premiers sédentaires ne vivaient qu'accompagnés de matériels légers qui ne nous sont pas parvenus : vannerie, travail du cuir et de la corne, tout cela dans des cases ou des cabanes faites de paille, bois et de torchis... Pour voir apparaître la poterie, qui permettra à nouveau l'émergence d'une formedécoration et d'art pérenne, il faut un four. Pour avoir un four, il faut être installé durablement dans un lieu. Pour que cette installation soit durable, il faut se protéger efficacement des agressions, animales ou humaines... Il faut avoir des remparts, des armes, être en forme et en force, voir les générations se succéder et croître en nombre.Et voilà que sur l'ensemble de la surface de notre planète et à peu près au même moment, l'humanité apprend à subvenir à ses besoins, avec plus ou moins de bonheur et de réussite, par le biais de l'agriculture sous toutes ses formes. Cette agriculture va présider au développement de l'humanité durant des millénaires. Viendra ensuite la maîtrise des métaux. Et la technologie ne va plus cesser de se diversifier, donnant naissance à la multitude des civilisations. Certaines s'engouffrant sur des culs-de-sac, d'autres ne réussissant pas certains défis technologiques, d'autres s'enchaînant les unes à la suite des autres ; Sumer, Egypte, Grèce,Rome, Moyen Age, Renaissance, Période Classique, Industrialisation par la vapeur, l'énergie fossile, puis nucléaire... et demain, qui sait !Avec l'Ere industrielle, les horizons de la Connaissance humaine se sont étendus dans deux directions : l'infiniment grand et l'infiniment petit. Ces deux directions ont permis de répondre à quelques questions plus ou moins essentielles qui tarrodaient l'esprit de l'humanité. Des questions sur les Origines, peut-être sur la Destinée, en tout cas beaucoup sur le Comment de la Réalité que nous percevons. Et principalement sur le fonctionnement de la Vie. Un principe a été, jusqu'à ce jour, valable, dans toute l'histoire de l'humanité, celui de la continuité, ou de transmission. Pour arriver jusqu'à aujourd'hui, l'homme a transmis à l'homme. Il lui a transmis son savoir, son expérience, ses erreurs, bien que ce domaine de la Connaissance tombe souvent sous le couperet de l'oubli... Il lui a aussi transmis son patrimoine génétique. Cette dernière transmission étant applicable à toute forme de vie sur la Planète. Ce principe étant d'autant plus important dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage ; l'Humanité n'a pu subvenir à son accroissement qu'en améliorant, de génération en génération les espèces qu'elle avaient sélectionnées pour la qualité de leurs "services rendus"... en en obtenant ainsi, et grâce à la technologie, des rendements toujours meilleurs. Et ces mêmes rendements ont permis cet accroissement incessant de l'Humanité…Pourtant, dernières cent années ont vu la mise en place des prémices d'un changement majeur. La génétique. Depuis que l'homme cultive, il faisait de la génétique, sans le savoir, de manière empirique, soit, mais bien de la génétique par la sélection des meilleures souches de chaque espèce à sa disposition et par voix de croisement afin d'insuffler un caractère donné à une souche pourvue d'autres avantages. Avec les formes modernes des Sciences de la vie, on a encore mieux compris ces phénomènes de sélections. La découverte des gènes et des chromosomes a été l'apothéose de la compréhension de l'amélioration des espèces.La maîtrise des techniques touchant à l'infiniment petit a ouvert des voies jusqu'alors closes : fécondations in vitro, opération du fœtus in utero, thérapies géniques... et bientôt amélioration des espèces par voix génétique : les OGM : Organismes Génétiquement Modifiés. Dans l'ensemble du monde occidental, le débat fait rage depuis une quinzaine d'année. Faut-il être pour ou contre les OGM. Faut-il utiliser dans l'agriculture des plantes OGM, avec, pour les détracteurs de ces même OGM, le risque de voir passer dans la nature sauvage des gènes implantés artificiellement dans telle ou telle espèce, blé, maïs... et à terme, un risque pour la biodiversité et l'équilibre de la Vie sur Terre. Les pourvoyeurs des OGM ne voient dans les détracteurs que des épouvantails que l'Histoire balayera entemps voulu. Des expériences de plantations OGM ont lieu un peu partout dans le monde. Le principe de précaution prévaut pour le moment, aucun politique ne voulant être celui par qui les OGM se sont généralisés !Au-delà du questionnement autour du gène de la résistance à telle ou telle maladie, tel ou tel insecte, tel ou tel insecticide permettant à la plante de toujours mieux pousser, se cache un autre enjeu, un autre gène. Les pourvoyeurs des OGM ont parmi leurs rangs et parmi leurs bienfaiteurs les grands semenciers. Comme toutes entreprises à la pointe de la recherche, elles doivent faire face à des coûts derecherches toujours plus important. Donc, dans la mesure où ces entreprises ne sont pas que philanthropiques… Elles attendent un retour sur investissement. Alors dans leurs laboratoires, elles ont préparé un gène extraordinaire, ou terrible, c'est selon... le gène dit Terminator.Toute personne un peu portée sur les "choses de la vie", et plus particulièrement concernant l'agriculture, sait que, dans le cas d'espèce hybrides, un caractère donné, se perd généralement à la génération suivante : Or, nos champs et vergers ne sont constitués que d'hybrides. Ces hybrides sont incapables de transmettre l'ensemble de leurs caractères qualitatifs, qu'ils soient gustatifs, nutritionnels ou autres, à une plante-fille.Essayez de planter un pépin de pomme Golden ou autre... vous n'obtiendrez qu'un vulgaire pommier, donnant un petit fruit souvent amer, en tout cas, loin des qualités de son parent. Il en est de même avec une graine de blé ou de maïs : à la génération suivante, nombre des qualités de la graine mère seront absentes de la nouvelle génération, dont le rendement. Ainsi, achète-t-on toujours des graines «neuves », années après années, aux semenciers.Tout le monde ? Non, peut-être pas. Peut-être y a-t-il des petits malins qui gardent un peu de leurs récoltes de l'année courante en vue de les replanter l'année suivante. Peut-être sont-ils nostalgiques de leurs ancêtres qui n'avaient pas encore bénéficié des bienfaits de la technologie. Peut-être sont-ils trop pauvres pour se fournir ensemences "neuves" ?Toujours est-il que, technologie ou pas, l'Humanité peut d'année en année, récolter et planter... et ainsi de suite, et ce depuis la nuit des temps. Mais, si l’on n’y prend pas garde, pas pour longtemps. Car, le gène Terminator attend, sur les paillasses des laboratoires, d'être "implantés" dans le patrimoine génétique des futures semences de nos agriculteurs, et ce sur l'ensemble de la planète. Pourquoi ? Afin de protéger la propriété intellectuelle que représente l'implantation de ces nouveaux gènes "améliorants", déclarent les semenciers et les promoteurs des OGM ! Et pour être sûr que tout agriculteur qui se respecte, achète années après années, des semences toujours neuves, toujours améliorées et toujours plus chères. Pour que les semenciers rentrent dans leurs investissements. À cette affirmation catégorique, on pourrait y opposer l'absurdité d'une telle généralisation. "En Occident, peut-être, mais en aucun cas, pas dans les pays en voie de développement..." Il reste néanmoins un doute. En 2006 et 2008, le maintien du moratoire contre les semences "Terminator" a été voté. A l'avenir, l'ONU se réunira encore sur ce sujet. Reste à savoir si les semenciers resteront minoritaires, si leurs lobbies n'auront pas réussi à infléchir l'avis des pays votant.Car en définitive, que sont ces semences "Terminator" ? Ce sont tout bêtement des graines qui deviennent stériles à la génération suivante. Alors, ce qui motive ce réquisitoire, c'est l'horreur d'un tel principe. L'idée que l'on puisse programmer artificiellement l'autodestruction d'une forme de vie est inadmissible. On commence par les plantes, pour justifier des investissements. Mais où s'arrêtera-t-on, une fois que les OGM concerneront des formes de vie animales ? Car c'est pour demain, les OGM animaux ! Rendra-t-on stérile une poule, un mouton ou une vache à qui l'on aura implanté un gène particulier et sûrement breveté ?La question est posée. Les réponses sont dans les laboratoires et dans les Parlements. Et sûrement encore plus dans nos bulletins de 

L'humanité est à l'aube d'une révolution majeure. Cette révolution fait écho à celle que fut la sédentarisation de l'humanité, 5 à 10000 ans, avant notre ère. À ce moment, une des conditions qui permirent cet enracinement à une terre, à un lieu, fut la maîtrise de l'agriculture. Cette maîtrise consistait à imaginer qu'une plante et donc une moisson, puisse être renouvelée année après année. Les tribus et les clans avaient bien dû goûter aux plaisirs de la cueillette ; fruits, noix, graminées... Mais dans le même temps, ils expérimentaient la pénurie.

Quel évènement a été à l'origine de l'idée de conserver une parcelle de la moisson de l'année en cours afin de la faire fructifier l'année suivante, en la semant ? Le mystère restera à jamais complet. Toujours est-il que, de génération en génération, on a vu apparaître une sélection. Et se sont dégagées de grandes tendances agricoles, liées aux conditions de l'établissement de chaque groupe d'humainssédentarisés : blé, riz, orge, maïs, tubercules et légumes, arbres fruitiers et, bien sûr, élevage de bovins, ovins et autres équins.


Quel effort fut cette sédentarisation. Petits groupes malingres et fragiles contre clans errants et guerriers qui s'abattaient, sans pitié, sur ces embryons de civilisation. Un effort tel que toute trace d'art pictural s'évanouira le temps de la maîtrise de cette sédentarisation. Lascaux, Chauvet... tous ces lieux furent visités par des tribus nomades. Les premiers sédentaires ne vivaient qu'accompagnés de matériels légers qui ne nous sont pas parvenus : vannerie, travail du cuir et de la corne, tout cela dans des cases ou des cabanes faites de paille, bois et de torchis... Pour voir apparaître la poterie, qui permettra à nouveau l'émergence d'une forme décoration et d'art pérenne, il faut un four. Pour avoir un four, il faut être installé durablement dans un lieu. Pour que cette installation soit durable, il faut se protéger efficacement des agressions, animales ou humaines... Il faut avoir des remparts, des armes, être en forme et en force, voir les générations se succéder et croître en nombre.


Et voilà que sur l'ensemble de la surface de notre planète et à peu près au même moment, l'humanité apprend à subvenir à ses besoins, avec plus ou moins de bonheur et de réussite, par le biais de l'agriculture sous toutes ses formes. Cette agriculture va présider au développement de l'humanité durant des millénaires. Viendra ensuite la maîtrise des métaux. Et la technologie ne va plus cesser de se diversifier, donnant naissance à la multitude des civilisations. Certaines s'engouffrant sur des culs-de-sac, d'autres ne réussissant pas certains défis technologiques, d'autres s'enchaînant les unes à la suite des autres ; Sumer, Egypte, Grèce, Rome, Moyen Age, Renaissance, Période Classique, Industrialisation par la vapeur, l'énergie fossile, puis nucléaire... et demain, qui sait !


Avec l'Ere industrielle, les horizons de la Connaissance humaine se sont étendus dans deux directions : l'infiniment grand et l'infiniment petit. Ces deux directions ont permis de répondre à quelques questions plus ou moins essentielles qui tarrodaient l'esprit de l'humanité. Des questions sur les Origines, peut-être sur la Destinée, en tout cas beaucoup sur le Comment de la Réalité que nous percevons. Et principalement sur le fonctionnement de la Vie. Un principe a été, jusqu'à ce jour, valable, dans toute l'histoire de l'humanité, celui de la continuité, ou de transmission. Pour arriver jusqu'à aujourd'hui, l'homme a transmis à l'homme. Il lui a transmis son savoir, son expérience, ses erreurs, bien que ce domaine de la Connaissance tombe souvent sous le couperet de l'oubli... Il lui a aussi transmis son patrimoine génétique. Cette dernière transmission étant applicable à toute forme de vie sur la Planète. Ce principe étant d'autant plus important dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage ; l'Humanité n'a pu subvenir à son accroissement qu'en améliorant, de génération en génération les espèces qu'elle avaient sélectionnées pour la qualité de leurs "services rendus"... en en obtenant ainsi, et grâce à la technologie, des rendements toujours meilleurs. Et ces mêmes rendements ont permis cet accroissement incessant de l'Humanité…

Ces dernières cent années ont vu la mise en place des prémices d'un changement majeur. La génétique. Depuis que l'homme cultive, il faisait de la génétique, sans le savoir, de manière empirique, soit, mais bien de la génétique par la sélection des meilleures souches de chaque espèce à sa disposition et par voie de croisement afin d'insuffler un caractère donné à une souche pourvue d'autres avantages. Avec les formes modernes des Sciences de la vie, on a encore mieux compris ces phénomènes de sélections. La découverte des gènes et des chromosomes a été l'apothéose de la compréhension de l'amélioration des espèces. La maîtrise des techniques touchant à l'infiniment petit a ouvert des voies jusqu'alors closes : fécondations in vitro, opération du fœtus in utero, thérapies géniques... et bientôt amélioration des espèces par voie génétique : les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Dans l'ensemble du monde occidental, le débat fait rage depuis une quinzaine d'année. Faut-il être pour ou contre les OGM. Faut-il utiliser dans l'agriculture des plantes OGM, avec, pour les détracteurs de ces même OGM, le risque de voir passer dans la nature sauvage des gènes implantés artificiellement dans telle ou telle espèce, blé, maïs... et à terme, un risque pour la biodiversité et l'équilibre de la Vie sur Terre. Les pourvoyeurs des OGM ne voient dans les détracteurs que des épouvantails que l'Histoire balayera en temps voulu. Des expériences de plantations OGM ont lieu un peu partout dans le monde. Le principe de précaution prévaut pour le moment, aucun politique ne voulant être celui par qui les OGM se sont généralisés !

Au-delà du questionnement autour du gène de la résistance à telle ou telle maladie, tel ou tel insecte, tel ou tel insecticide permettant à la plante de toujours mieux pousser, se cache un autre enjeu, un autre gène. Les pourvoyeurs des OGM ont parmi leurs rangs et parmi leurs bienfaiteurs les grands semenciers. Comme toutes entreprises à la pointe de la recherche, elles doivent faire face à des coûts de recherches toujours plus important. Donc, dans la mesure où ces entreprises ne sont pas que philanthropiques… Elles attendent un retour sur investissement. Alors dans leurs laboratoires, elles ont préparé un gène extraordinaire, ou terrible, c'est selon... le gène dit Terminator.


Toute personne un peu portée sur les "choses de la vie", et plus particulièrement concernant l'agriculture, sait que, dans le cas d'espèce hybrides, un caractère donné, se perd généralement à la génération suivante : Or, nos champs et vergers ne sont constitués que d'hybrides. Ces hybrides sont incapables de transmettre l'ensemble de leurs caractères qualitatifs, qu'ils soient gustatifs, nutritionnels ou autres, à une plante-fille. Essayez de planter un pépin de pomme Golden ou autre... vous n'obtiendrez qu'un vulgaire pommier, donnant un petit fruit souvent amer, en tout cas, loin des qualités de son parent. Il en est de même avec une graine de blé ou de maïs : à la génération suivante, nombre des qualités de la graine mère seront absentes de la nouvelle génération, dont le rendement. Ainsi, achète-t-on toujours des graines «neuves », années après années, aux semenciers.
Tout le monde ? Non, peut-être pas. Peut-être y a-t-il des petits malins qui gardent un peu de leurs récoltes de l'année courante en vue de les replanter l'année suivante. Peut-être sont-ils nostalgiques de leurs ancêtres qui n'avaient pas encore bénéficié des bienfaits de la technologie. Peut-être sont-ils trop pauvres pour se fournir ensemences "neuves" ?


Toujours est-il que, technologie ou pas, l'Humanité peut d'année en année, récolter et planter... et ainsi de suite, et ce depuis la nuit des temps. Mais, si l’on n’y prend pas garde, pas pour longtemps. Car, le gène Terminator attend, sur les paillasses des laboratoires, d'être "implantés" dans le patrimoine génétique des futures semences de nos agriculteurs, et ce sur l'ensemble de la planète. Pourquoi ? Afin de protéger la propriété intellectuelle que représente l'implantation de ces nouveaux gènes "améliorants", déclarent les semenciers et les promoteurs des OGM ! Et pour être sûr que tout agriculteur qui se respecte, achète années après années, des semences toujours neuves, toujours améliorées et toujours plus chères. Pour que les semenciers rentrent dans leurs investissements. À cette affirmation catégorique, on pourrait y opposer l'absurdité d'une telle généralisation. "En Occident, peut-être, mais en aucun cas, pas dans les pays en voie de développement..." Il reste néanmoins un doute. En 2006 et 2008, le maintien du moratoire contre les semences "Terminator" a été voté. A l'avenir, l'ONU se réunira encore sur ce sujet. Reste à savoir si les semenciers resteront minoritaires, si leurs lobbies n'auront pas réussi à infléchir l'avis des pays votant.


Car en définitive, que sont ces semences "Terminator" ? Ce sont tout bêtement des graines qui deviennent stériles à la génération suivante. Alors, ce qui motive ce réquisitoire, c'est l'horreur d'un tel principe. L'idée que l'on puisse programmer artificiellement l'autodestruction d'une forme de vie est inadmissible. On commence par les plantes, pour justifier des investissements. Mais où s'arrêtera-t-on, une fois que les OGM concerneront des formes de vie animales ? Car c'est pour demain, les OGM animaux ! Rendra-t-on stérile une poule, un mouton ou une vache à qui l'on aura implanté un gène particulier et sûrement breveté ?
La question est posée. Les réponses sont dans les laboratoires et dans les Parlements. Et sûrement encore plus dans nos bulletins de vote !

 
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